Suite à notre publication d’hier, un habitant d’une commune voisine s’est rendu sur le chantier de démolition, notamment pour vérifier si les éléments intérieurs de l’édifice avaient été conservés, ou s’ils avaient fini dans les gravats. Les photos sont là pour nous prouver que rien n’a été conservé et qu’en plus de la démolition, nous pouvons constater que des arbres du parc ont été abattus.
Autre étonnement de notre part suite à la lecture du permis de démolir. Le terrain n’est « que » de 3280 m2 et le bunker de la seconde guerre mondiale est conservé. Pour la construction de futurs logements, le terrain « occupé » nous semble bien petit. Il faudra donc être vigilant quant à l’avenir de ce témoin de la guerre, qui par manque de place risque de disparaître.
Enfin, encore une fois, même si cet édifice n’était pas « le château de Versailles », il pouvait renaître à travers le projet hôtelier proposé et devenir un vecteur économique et touristique pour la ville. Mais cette solution simple et efficace n’a pas eu grâce aux yeux des élus locaux qui ont préféré dépenser l’argent public pour le mettre par terre.
Dont acte.
Voici le commentaire de Loïck Bouvier qui s’est rendu sur place :
« Constat visuel le mardi 4 février 2020, 14h, à Marquise, rue de Verdun.
Analyse visuelle : l'on peut constater la dégradation à certains endroits, au niveau de la toiture, mais pas étonnant si cela n'a pas été entretenu volontairement depuis des années. Le coût de rénovation peut se chiffrer entre quelques milliers d'euros et quelques dizaines de milliers d'euros, pas plus.
Le tas de la charpente, même à distance de plusieurs mètres, montre une bonne qualité de bois, poutres en chêne, bois rouge, magnifique escalier probablement. La supposée maladie semble être la parade facile et semble être un gros mensonge. Les gros blocs de pierres blanches, malheureusement détruits, démontraient une solidité éternelle. Certaines parties extérieures pouvaient être démontées comme l'architecture autour des fenêtres, mais il est plus facile de détruire avec l'engin.
Le lieu est sous surveillance et interdit au public. "
Crédit photographiques: Loïck Bouvier
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