C’est au cœur de l’ensemble urbain historique de Malo-les-Bains que se situe une villa pas comme les autres. En effet, son architecture est inspirée des villas viennoises du début du XXe siècle, ce qui fait d’elle un patrimoine remarquable par son originalité et sa singularité.
D’ailleurs, elle fait partie du patrimoine clairement affiché comme « remarquable » par la Communauté Urbaine de Dunkerque l’a référencé comme faisant partie des 180 villas présentant un intérêt incontestable pour la ville et qu’il faut préserver. Sur la fiche qui lui est dédiée on peut lire : « Patrimoine exceptionnel, nombreux détails de grande qualité à préserver (portes, ferronneries, bas-reliefs, pilastres en pierre sculptée). Grand jardin clos. »Sauf que cette villa a fait partie d’un lot acheté par un promoteur pour construire des logements sur le terrain attenant, mais il s’était engagé à la préserver.Or, après quelques timides débuts de travaux, plus rien ne se passe et, désormais, l’état d’abandon de la villa ne fait plus aucun doute. Ce qui ne fait plus aucun doute également, ce sont également les dégradations dont elle a déjà été victime.
Dans l’article source du Journal La Voix du Nord, le promoteur immobilier Beci, qui en est le propriétaire, informe que le projet de construction de logements est abandonné, mais il ne donne pas plus de détails sur les raisons de cette décision. Aucun détail non plus sur le sort qu’il réserve à ce patrimoine remarquable.Nous espérons que le mur qui a été détruit en prévision des travaux sera reconstruit, afin de permettre peut-être, de proposer à nouveau à la vente cette magnifique demeure et qu’elle aura la chance de trouver un acquéreur respectueux du patrimoine et de la mémoire des lieux. Un acquéreur qui saura lui rendre sa superbe et lui offrir un avenir digne d’elle.
En attendant, souhaitons que la Communauté Urbaine garde un œil sur cette villa. Peut-être que la Direction Générale des Affaires Culturelles pourrait également intervenir en instruisant une mesure de protection, ce qui obligerait alors le propriétaire à faire l’entretien nécessaire pour assurer au moins la mise en sécurité de la « belle Viennoise ».Encore une fois, nous voyons ici la limite des « appellations » et des labels qui sont d’une inutilité confondante dès qu’un litige apparaît.
À suivre…
Lire l’article de La Voix du Nord ICI.
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