Si cet article avait été publié un 1er avril, nous aurions pu penser que « ça sentait le poisson à Clisson ». Mais pas du tout. Le calvaire de la route de Saint-Hilaire a bien été enlevé.
En temps normal, quand ce genre de chose se produit (assez rarement fort heureusement), on trouve aux commandes nos « grands amis » de La Libre Pensée, les grands chasseurs de représentations religieuses qui soit disant, « polluent » l’espace public, comme par exemple le Saint-Michel des Sables-d’Olonne ou la Vierge de l’Ile de Ré.
Mais ici il n’en est rien. Ce calvaire érigé au milieu du XIXe siècle a été enlevé à la demande du nouveau propriétaire d’un terrain mitoyen.
La raison ? l’édifice l’empêcherait de clôturer le terrain sur lequel il compte faire construire la « maison de ses rêves ».
Visiblement, le Diocèse, propriétaire du calvaire et de la parcelle sur laquelle il est installé, ne s’est pas débattue et a accepté de le déplacer à condition que cela n’engendre aucun frais.
Il serait intéressant de connaître les termes du legs de la paroissienne qui avait offert l’édifice et ses 8 mètres carrés de terrain à l’association Diocésaine de Nantes, car elle ne devait pas s’imaginer qu’un jour sa parcelle serait vendue et son calvaire dégagé.
Stocké désormais chez un particulier, ce pauvre calvaire attend de reprendre place ailleurs, un jour peut-être… ou peut-être pas…
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