C’est le journal Sud-ouest qui a officialisé la nouvelle dans ses colonnes le 25 juin dernier. Ce sont trois bâtiments qui sont concernés, dont un qui témoigne du passage des troupes napoléoniennes à Bayonne.
Nous avions publié un article sur ce sujet il y a quelques semaines, article très largement relayé sur les réseaux sociaux, supprimé comme par magie par Facebook au prétexte que son contenu ne respectait pas les standards de la communauté parce qu’il s’agissait d’une fausse information.
Aujourd’hui, nous apportons la preuve que nos informations étaient fiables, et nous n’avions aucun doute, puisque nous avions été alertés par des riverains. Nous sommes d’ailleurs très heureux de constater que le journaliste de Sud-Ouest fait référence à notre publication.
Comme l’article est réservé aux abonnés, nous nous permettons de publier simplement le passage qui nous concerne :
« Certains riverains, quai Resplandy, mettent en avant l’aspect historique de la façade de La Txunga, où il est écrit : « En ce lieu, sous l’époque Napoléonienne, cet établissement servait d’étape à la cavalerie impériale ». Alexandra Sobczak, présidente d’Urgences patrimoine, une association nationale, dont l’article intitulé « Bayonne : la mémoire de Napoléon bientôt livrée aux pelleteuses ? » a pas mal circulé sur les bords d’Adour, a écrit que « sur la route menant à Saint-Pierre-d’Irube et Mouguerre, théâtre d’une effroyable bataille qui dura cinq jours, et se solda par la défaite des forces françaises en décembre 1813, il ne fait nul doute que la cavalerie napoléonienne y ait bien fait halte. »
« C’est difficile à vérifier, les chevaux n’y sont peut-être restés qu’une nuit, sourit cette commerçante riveraine, mais ce qui est sûr c’est que Mousserolles, sans parler des casemates toutes proches, est un quartier marqué par le XVIIIe, il y a des bâtiments classés, derrière le crépi, on découvre des pierres magnifiques. Cela serait dommage de démolir de tels endroits. »
Nous sommes tout de même un peu rassurés, car la municipalité semble être très attentive au futur projet de résidence étudiante qui devrait avoir raison de ce patrimoine emblématique de Bayonne, et se dit prête à refuser le permis si le projet n'est pas satisfaisant.
Mais comme tout peut arriver, nous restons mobilisés aux côtés de riverains et nous serons prêts à attaquer le permis afin de préserver ces témoins de la mémoire collective, qui méritent un avenir différent que celui d’être livrés aux pelleteuses.
À suivre …
Lire l’article de Sud-Ouest :
Lire notre article sur ce sujet :
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