Suite à notre article au sujet du calvaire de Tronget, le maire de la commune nous a contacté afin d’apporter quelques éclaircissements.
Voici son message :
Pour votre bonne information, lors de la vente de la cure, la mairie de Tronget a été contactée par l'évêché nous demandant si nous pouvions faire procéder à l'enlèvement de ce monument appartenant à l'évêché et situé sur la parcelle lui appartenant cadastrée AA162. Nous avons alors demandé à l'évêché s'il fallait déposer cette croix ailleurs ou s'il y avait le souhait de la conserver. Le père Michel Saint-Gérand nous a été répondu que non. Le futur propriétaire ne voulant pas cet édifice sur son terrain, nous avons accédé à la demande de l'évêché et procédé à l'enlèvement, conformément au souhait de l'évêché et du nouveau propriétaire.
Nous avons fait le choix de ne pas détruire et d'essayer de conserver au mieux l'ensemble, en ayant le projet de l'implanter ailleurs par la suite, même si l'évêché ne le souhaitait pas. Depuis cette date, il y a environ 5 ans, l'ensemble est stocké sur un terrain communal et nous n'avons effectivement pas pris le temps de réinstaller et remettre en valeur.
Nous avons fait cette opération à la demande et en lien avec l'évêché, et le conseiller municipal (Jean-Bernard Contoux) qui a suivi les opérations, fait partie des personnes qui gèrent la paroisse locale. Ce bien n'appartient pas à la commune de Tronget et jamais personne ne s'en est préoccupé ni manifesté depuis son démontage. Jamais personne n'a contacté la mairie ou moi-même pour avoir la moindre information. Je m'étonne déjà du titre de l'article. Par ailleurs, il y a beaucoup d'inexactitudes :
« Ce presbytère a une mitoyenneté avec un bâtiment communal et le calvaire se trouvait alors contre cette propriété communale. » : ce monument ne se trouvait pas comme décrit et montré sur la photo mais au milieu de la parcelle entre les 2 bâtiments, en aucun cas il ne touchait le bâtiment devenu bâtiment communal.
« Au fond de la cour de ce bâtiment, la commune a aménagé un local pour le club de boules et c'est sans doute au moment de cet aménagement qu’il fut entreposé au dépôt municipal parce qu'il devait gêner. » Le local aménagé par la commune l'a été bien avant la vente de la cure et l'explication que je vous ai donnée démontre l'origine du déplacement du monument.
« Nous avons quand même du mal à croire qu’aucun habitant ne se soit indigné jusqu’à présent, mais il est vrai que s’opposer à une décision municipale dans une petite commune n’ai pas chose aisée. Il doit sans doute exister une délibération du Conseil Municipal faisant état de ce « déni de patrimoine », mais nous n’en n’avons aucune trace pour le moment. » Il ne peut y avoir de décision municipale concernant ce bien puisqu'il s'agit d'un bien qui appartient à l'évêché. S'agissant d'un bien cultuel, quand bien même, je partage la nécessité de préserver le patrimoine, il ne peut être reproché à la municipalité de Tronget d'avoir fait ce qu'elle a fait. Nous avons toujours été ouvert à soutenir et/ou porter une initiative qui permette la sauvegarde de cet édifice, il ne peut nous être reproché de ne pas avoir à ce jour pris l'initiative alors même que l'évêché ne s'est pas préoccupé de la question.
Le fond de l'article, dont j'ai bien compris qu'il a été rédigé avec ce qu'on a bien voulu vous transmettre, est accusateur sans même avoir été contacté. Il apparaît bizarre que cela ressorte de cette manière et en ce moment mais c'était visiblement l'intention de vos sources.
Je reste à votre disposition.
Bien cordialement.
Jean-Marc Dumont
Maire de Tronget
Voilà qui « remet le calvaire au milieu du village » !
Soyons positifs, même si notre article comportait des erreurs et nous nous en excusons auprès de Monsieur le Maire, il permet de rappeler, à la mémoire de tous, la présence de l’édifice sur le terrain du dépôt communal depuis 5 ans. Lorsque la commune sera prête à étudier un projet de restauration, nous répondrons présents pour apporter notre aide.
Concernant la restauration de l’église, Monsieur le Maire nous a informé que l’Architecte des Bâtiments de France était venu il y a peu de temps.
À suivre…