top of page

Nous voyons « fleurir » chaque jour un peu plus d’éoliennes sur notre territoire.



Si elles semblent nécessaires écologiquement parlant, il serait peut-être temps de prendre en compte tous les désagréments occasionnés par leur présence, aussi bien sur les habitants des zones impactées, que sur les paysages qui subissent une pollution visuelle incontestable et une atteinte directe au patrimoine.

L’affaire qui nous occupe aujourd’hui se situe dans le département de l’Aisne ou le site remarquable de Coucy-Le-Château risque d’être fortement dénaturé par la présence de ces « monstres à vent ».



Nous avons été interpellés par l’association de sauvegarde du patrimoine locale et nous relayons ici leur communiqué.



Bien évidemment, Urgences Patrimoine ne manquera pas d’apporter son soutien et s’associera à l’ARDOCC (association pour la restauration du donjon de Coucy) dans toutes ses démarches contre ce projet.



Communiqué :



« Le conseil municipal de Leuilly-sous-Coucy a autorisé le promoteur éolien ELEMENTS à mener des études sur la commune pour un projet de parc éolien à 9 voix contre 1.



L'altitude moyenne de Leuilly-sous-Coucy étant de 70 mètres environ, et le point culminant du plateau calcaire de Coucy-le-Château se trouvant à 147 mètres de hauteur, nous vous laissons imaginer ce que cela donnerait si des éoliennes de 180 mètres venaient à être posées à proximité du Château de Coucy, alors classé monument historique depuis 1862 !



La forteresse du XIIIème a traversé les siècles et est chargée d'Histoire. Elle est symbolisée par le fait que son donjon était le plus fort jamais bâti en Occident avant sa destruction en 1917 par l'armée allemande. Les habitants ainsi que les amoureux et passionnés de Coucy-le-Château sont révulsés.



L'ARDOCC (association pour la restauration du donjon de Coucy) a rapidement fait savoir son opposition) en adressant un courriel à la mairie de Leuilly-sous-Coucy ainsi qu'une lettre au Président de la République. »




Un groupe Facebook a été créé sur facebook : "NON AUX EOLIENNES À LEUILLY-SOUS-COUCY (AISNE) »





Une pétition a été également mise en ligne et nous vous invitons à la signer et à la partager dès à présent ICI.



« Le patrimoine ne peut pas lutter, ensemble nous pouvons ».




  • Photo du rédacteur: Alexandra Sobczak-Romanski
    Alexandra Sobczak-Romanski
  • 21 févr. 2020

Dernière mise à jour : 21 nov. 2023

Il y a quelques mois, Urgences Patrimoine avait déjà relayé l’information, mais hélas la situation ne s’est pas améliorée. Le Saint-Yves, l’un des derniers bateaux lavoirs du territoire, se trouve toujours dans un état d’abandon manifeste et son avenir est de plus en plus compromis.

Classé au titre des monuments historiques depuis 1993, ni la ville de Laval qui en est la propriétaire, ni la DRAC, ne semblent se soucier du Saint-Yves. Le collectif de sauvegarde a pourtant à plusieurs reprises pris attache auprès des services de la culture et du patrimoine de la commune, mais malgré la promesse d’une étude pour une éventuelle restauration, aucune action n’a été engagée. Nous savons tous qu’en période préélectorale il ne se passe pas grand-chose et nous en avons encore la preuve aujourd’hui. Pourtant, certains élus commencent à placer le patrimoine au cœur de leurs sujets de campagne, mais pas ici. Afin de sauver un édifice, il nous est arrivé de demander une mise sous protection d’urgence, mais dans ce cas précis, le Saint-Yves étant classé, il bénéficie déjà du niveau le plus important de protection au titre des monuments historiques, donc, il est difficile d’intenter quoi que ce soit à ce niveau. Nous allons cependant alerter le Préfet.

La ville a pourtant un certain attachement pour son patrimoine puisqu’elle lance les travaux de réhabilitation de l’ancien Crédit Foncier. Ce bâtiment des années 30, mais lui, non classé va retrouver une seconde vie en devenant un conservatoire départemental. Un beau projet, pour un budget de 27 millions d’euros, financé par l’État, la Région, le Département et la ville. Ne resterait-il pas quelques milliers d’euros pour restaurer le Saint-Yves, qui se dégrade un peu plus chaque jour, abandonné sur un terrain vague ? La question qui pourrait être également posée est : Pourquoi ne pas le vendre, si la ville n’a pas de budget pour sa restauration ? Car plutôt que de le voir disparaître à tout jamais, faute de pouvoir le restaurer, il est évident qu’un nouveau propriétaire pourrait le faire revivre et lui offrir un avenir. Nous espérons avoir quelques réponses dans les prochaines semaines, en étant conscients du fait qu’il faut désormais attendre l’échéance électorale. Mais combien de temps pourra encore attendre le Saint-Yves ? Certainement pas les prochaines élections municipales dans six ans. Vous pouvez soutenir le collectif de sauvegarde en signant la pétition ici. Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à soutenir La Gazette du Patrimoine en cliquant ici.

Crédits photographiques : Stéphane Bourderiou

Subscribe
bottom of page