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Dernière mise à jour : 8 janv.



Jamais de vacances pour les défenseurs du patrimoine, en particulier l’été, car c'est la période idéale pour faire passer des projets de démolition, ou de défiguration du patrimoine bâti ou naturel, sans créer d’opposition.

Mais dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, les riverains du square Guiu à Nîmes, soucieux de l’avenir de ce marqueur fort de l'identité de leur quartier, sont bien décidés à s’unir contre l’abattage de plusieurs arbres centenaires en bonne santé, même en pleine période estivale.

C’est Pauline Hélou, adhérente à Urgences Patrimoine, qui vient de créer le collectif de sauvegarde local, et bien évidemment, nous avons répondu à son appel, afin de tout mettre en œuvre pour que ce square ne soit pas mutilé.

Les délais de recours étaient très serrés, mais c’était sans compter sur la réactivité et l’efficacité de notre avocat, Maître Théodore Catry, qui vient de déposer une requête préliminaire auprès du Tribunal Administratif de Nîmes.

Près de quarante riverains sont co-requérants aux côtés de l’association Nîmes en Transition, et d’Urgences Patrimoine.

 

 

Petit résumé des faits

 

La métropole de Nîmes est sur le point de démarrer une dernière phase de travaux de très grande envergure pour se protéger des inondations. La dernière phase du projet, "PAPI 3", envisage l'abattage d'arbres centenaires, pour recevoir une base chantier (provisoire) et la percée de tranchées de plusieurs mètres de profondeur autour de ce square. Cela aboutira à la défiguration définitive et irréversible de cet espace vert public, véritable havre de fraicheur dans un quartier populaire, où très peu d'espaces verts publics accessibles existent.



 

S'il commençait 250 mètres plus en aval, le saccage ne serait plus limité et mieux,

si la base chantier était trouvée ailleurs, alors les arbres ne seraient préservés.

 

Massacrer ce petit square augmentera les chaleurs intenses pour ce quartier à la population vieillissante, où les personnes sans jardin et sans climatisation sont nombreuses, où 5 bancs publics accueillent les longues soirées d'été, où au petit matins les chiens viennent se dégourdir les pattes au frais et où se trouve un terrain de pétanque, une table de ping-pong, une boite à livre… C’est un lieu convivial, grâce à l'ombre et à la fraicheur de ses grands et vieux arbres... 

 

Aujourd'hui, sous le chant des cigales, nous créons un collectif pour dire NON à l’abattage infondée des arbres du square Guiu.

Nous sommes tous conscients de l’importance des infrastructures de prévention contre les inondations, mais ce chantier peut être mis en place ailleurs, préservant ainsi NOTRE square.

 

Ce square est l’identité de notre quartier. Nous ne voulons pas que ses arbres soient abattus.

Nous pensons que le projet PAPI est surdimensionné, que l’intérêt général qu’il défend ne compense pas la destruction inappropriée de l’environnement. Ce projet porte atteinte à l’ensemble du quartier. Nous nous constituons en collectif de riverains et usagers pour défendre le square Guiu.



 À l’heure où il est question partout de « végétaliser » les centres-villes, il nous semble incompréhensible de sacrifier le patrimoine naturel pour un chantier provisoire.

 

Merci de bien vouloir signer cette pétition en soutien au collectif en cliquant sur ce lien. Nous précisons que nous utilisons désormais notre propre plateforme de pétitions, et qu’il ne vous sera pas demandé d’argent au moment de signer comme le font les autres plateformes  :

 

 

Crédits photographiques : Pauline Hélou 

 

Dernière mise à jour : 8 janv.


 

Après l’émoi suscité par l’incendie de la flèche de la Cathédrale de Rouen il y a 15 jours, c’est un autre événement qui a marqué l’actualité du patrimoine rouennais la semaine dernière : la vente de la célèbre Maison Marrou. Propriété de l’État, elle abritait depuis de nombreuses années les archives de la DRAC, ou plutôt, elle servait de remise, car elle était désespérément fermée et laissée à l’abandon.



À plusieurs reprises, de nombreux rouennais avaient tenté de faire bouger les choses en s’inquiétant de l’état de déshérence de ce fleuron du patrimoine de la ville, mais à chaque fois leurs appels désespérés étaient restés sans réponse.

 

D’ailleurs, il y a quelques semaines, nous avions été sollicités pour relancer l’affaire et nous nous étions sur le point de nous exécuter, mais l’annonce de cette vente nous dispense de toute intervention.



Nous avons d’ailleurs accueilli cette nouvelle avec un certain soulagement, car voir se dégrader un peu plus chaque jour cet édifice remarquable, classé Monument Historique, nous désolait.

 

Cette vente fait, bien évidemment, réagir un grand nombre d’habitants, inquiets de se voir déposséder de « leur » patrimoine, si la maison était rachetée par un propriétaire privé.

La solution qui pourrait satisfaire tout le monde, serait un rachat par la ville, mais aura-t-elle envie de sauver ce patrimoine ?




Nous émettons de gros doutes car les principaux projets du maire sont plutôt orientés vers la construction de structures modernes à grands coups de millions d’euros, comme pour le projet du futur « Pôle Muséal Beauvoisine », qui pour 70 millions d’euros, va entraîner la démolition d’au moins 20% des bâtiments existants, sans oublier le démantèlement total du muséum et du musée des Antiquités. Mais ce n’est pas le sujet.

 

Le sujet est de savoir quelle sera l’attitude de la ville face à cette vente. « Le patrimoine coûte cher », c’est la phrase que répète sans cesse l’adjointe au patrimoine, quand la presse locale l’interroge. Oui le patrimoine coûte cher, mais il ne faut pas perdre de vue qu’il rapporte beaucoup.


Nous ne sommes pas certains que les touristes viennent dépenser leurs deniers à Rouen pour visiter des immeubles en forme de cubes, ou des « placettes végétalisées ».


Nous ne nous pensons pas commettre d’erreur en affirmant que l’attractivité de la ville repose en grande partie sur son riche patrimoine. Preuve en est que Rouen prétendait au titre de Capitale de la culture 2028.


Mais c’est vrai ! À Rouen, le patrimoine ne fait pas partie de la culture.



D’ailleurs, le 26 avril dernier, il a fallu fermer en urgence l’église Saint-Patrice, classée elle aussi Monument Historique, pour risque d’effondrement.

Lire l’article de France Bleu :

 

Il y a 15 jours, c’est le célèbre Gros Horloge qui a été échafaudé en urgence pour un risque d’effondrement de sa façade.



Des travaux avaient été effectués sur le dôme, mais ceux de la façade n’étaient pas envisagés dans l’immédiat. Il faut croire que l’édifice a rappelé à l’ordre la municipalité afin qu’il puisse être restauré dans son intégralité.

Lire l’article de France 3 :

 

Là encore, nous avons droit à : « cette restauration va coûter plusieurs milliers d’euros ». Certes, mais il vaut mieux dépenser l’argent du contribuable pour restaurer l’un des emblèmes du patrimoine Rouennais, plutôt que de le dépenser en frais de justice, puisque, pour rappel, la municipalité vient d’être condamnée à versée 1 million d’euros pour des irrégularités d’appels d’offres.



 

Ce million d’euros aurait très bien pu être utilisé pour l’acquisition de la maison Marrou, mais on va nous dire maintenant que les caisses sont vides, et qu’il est bien plus raisonnable de laisser partir l’édifice dans les mains d’un propriétaire privé.

 

À suivre….

 

 

Et pour tous ceux qui seraient potentiellement acquéreurs, voici le lien de l’annonce :


Crédits photographiques :

Photo 1 et 4 : Urgences Patrimoine

Photos 2 et 3 : Gilles Duchesne




 

Dernière mise à jour : 8 janv.


 

C’est le journal Sud-ouest qui a officialisé la nouvelle dans ses colonnes le 25 juin dernier. Ce sont trois bâtiments qui sont concernés, dont un qui témoigne du passage des troupes napoléoniennes à Bayonne.




 

Nous avions publié un article sur ce sujet il y a quelques semaines, article très largement relayé sur les réseaux sociaux, supprimé comme par magie par Facebook au prétexte que son contenu ne respectait pas les standards de la communauté parce qu’il s’agissait d’une fausse information.

Aujourd’hui, nous apportons la preuve que nos informations étaient fiables, et nous n’avions aucun doute, puisque nous avions été alertés par des riverains. Nous sommes d’ailleurs très heureux de constater que le journaliste de Sud-Ouest fait référence à notre publication.


Comme l’article est réservé aux abonnés, nous nous permettons de publier simplement le passage qui nous concerne :


« Certains riverains, quai Resplandy, mettent en avant l’aspect historique de la façade de La Txunga, où il est écrit : « En ce lieu, sous l’époque Napoléonienne, cet établissement servait d’étape à la cavalerie impériale ». Alexandra Sobczak, présidente d’Urgences patrimoine, une association nationale, dont l’article intitulé « Bayonne : la mémoire de Napoléon bientôt livrée aux pelleteuses ? » a pas mal circulé sur les bords d’Adour, a écrit que « sur la route menant à Saint-Pierre-d’Irube et Mouguerre, théâtre d’une effroyable bataille qui dura cinq jours, et se solda par la défaite des forces françaises en décembre 1813, il ne fait nul doute que la cavalerie napoléonienne y ait bien fait halte. »

« C’est difficile à vérifier, les chevaux n’y sont peut-être restés qu’une nuit, sourit cette commerçante riveraine, mais ce qui est sûr c’est que Mousserolles, sans parler des casemates toutes proches, est un quartier marqué par le XVIIIe, il y a des bâtiments classés, derrière le crépi, on découvre des pierres magnifiques. Cela serait dommage de démolir de tels endroits. »



 

Nous sommes tout de même un peu rassurés, car la municipalité semble être très attentive au futur projet de résidence étudiante qui devrait avoir raison de ce patrimoine emblématique de Bayonne, et se dit prête à refuser le permis si le projet n'est pas satisfaisant.

Mais comme tout peut arriver, nous restons mobilisés aux côtés de riverains et nous serons prêts à attaquer le permis afin de préserver ces témoins de la mémoire collective, qui méritent un avenir différent que celui d’être livrés aux pelleteuses.

 

À suivre …

 

Lire l’article de Sud-Ouest :

 

 

Lire notre article sur ce sujet :

 

 

 

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