C’est l’une des affiches que l’on trouve sur l’édifice surnommé « La chapelle », œuvre de l’architecte Roger Poyé, condamnée à la démolition dans les jours qui viennent.
Deux professeurs sont à l’origine d’une pétition qui a recueilli près de 3000 signatures afin de faire entendre la voix de ceux qui considèrent que détruire un édifice pensé par l’un des plus célèbres architectes Calaisiens, est un non-sens, surtout après que la ville puisse s’enorgueillir d’avoir été labellisée « Ville d’art et d’histoire », notamment grâce aux édifices emblématiques de cet architecte.
Pour signer la pétition ICI.
Elément intéressant : même les nièces de Roger Poyé ont demandé « grâce » à Madame la Maire, mais leurs appels sont restés sans réponse.
Rappelons que ce patrimoine condamné doit laisser place à « un espace vert », alors qu’il aurait pu très bien profiter d’une réhabilitation intelligente, offrant des logements de qualité, même s’il s’agissait de logements dit « sociaux ».
La question se pose aujourd’hui de la toute-puissance des « élus démolisseurs », qui à partir du moment où une décision est actée, n’ont pas l’humilité et la bienveillance nécessaire pour admettre qu’ils sont peut-être allés trop vite quant à la délivrance du permis de démolir. « La voix du peuple » est toujours méprisée et nous ne pouvons que le déplorer.
Les personnes à l’origine de la pétition ont contacté la SPPEF pour tenter une ultime action, nous ignorons si celle-ci permettra de bloquer cette démolition imminente.
Puisque nous suivons cette affaire depuis le mois de mars, juste avant que la pétition soit lancée, nous allons également tenter une action de la dernière chance, mais en ce qui concerne le patrimoine, « il est toujours plus tard qu’on ne le pense », hélas…
Sauf si, bien entendu, Madame la Ministre de la Culture avait la bonne idée de signer une mise sous protection d’urgence de l’édifice, ce qui permettrait de débattre de l’avenir de l’édifice plus sereinement.
Lire l’article de la SPPEF.