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À la seconde même où était connu le résultat du référé annonçant notre défaite contre le ministère de la culture, les mutilations commençaient. Et, ien entendu, malgré notre action devant le Conseil d’État, elles se poursuivent sans relâche.



Les photographies parlent d’elles-même.



Du beau parquet il ne reste plus une latte, les vitraux s’entassent dans des cartons pour être acheminés vers une destination inconnue (en espérant que ce ne soit pas une quelconque déchèterie).




Le parement du Maître Autel a également été retiré, laissant apparaître son âme nue.



Au passage, vous remarquez tous que le soi-disant édifice délabré est plutôt très bien conservé et que l’Architecte des Bâtiments de France, qui a signé son arrêt de mort au prétexte que son état ne permettait pas une réhabilitation, n’a probablement même pas dû se donner la peine de visiter l’intérieur.



Signer un avis favorable à une démolition, sans avoir pris soin d’étudier le sujet, nous laisse un goût amer. Car si cette démolition a lieu aujourd’hui, c’est uniquement à cause de cette signature apposée sur un bout de papier estampillé « Direction Générale des Affaires Culturelles ».



Le patrimoine est vraiment peu de chose. Et n’oubliez pas de rappeler à l’Architecte des Bâtiments de France qui vous fera une leçon sur la couleur de vos volets le cas de Saint-Joseph.



En attendant, dans la chapelle tout n’est plus que désolation. Nous aurons pourtant tout tenté, tout essayé pour que cela ne se produise pas. Mais face à des interlocuteurs sourds et dôtés de la puissance de l’argent, il était bien difficile de combattre.



D’autant plus difficile, que dans nos hautes sphères, il semblerait que la cause du patrimoine se résume à Versailles, au Louvre et à un jeu de hasard appelé loto. Sauf qu’il serait peut-être temps de rappeler au Président Macron et à Madame la Ministre de la culture que la cause du patrimoine n’est pas un jeu et encore moins un jeu de hasard.



Le patrimoine c’est l’âme même de notre beau pays et il n’est pas question de le traiter comme un produit de consommation courante, avec une date de péremption.




Nous avons cru que madame Bachelot serait une grande ministre de la Culture. Avec le mépris dont elle a fait preuve vis-à-vis de la chapelle Saint-Joseph, elle est devenue à nos yeux la grande Sinistre de la Culture, pour ne pas dire la Grande Sinistre de l’Inculture, à l’image de tous les acteurs ayant contribués à ce patrimonicide.



Reste à savoir quel sera le verdict du Conseil d’État, qui ne sera probablement pas la dernière étape du combat judiciaire. Notre attention a en effet été attirée sur la teneur du projet de construction qui viendrait suppléer la chapelle. Or ce projet semble bien loin de limpératif de préservation des lieux que l’ABF a posé dans son avis.



Urgences Patrimoine sera par conséquent très vigilante sur la teneur du permis de construire qui viendra à être accordé et n’hésitera pas, en cas d’infraction aux règles d’urbanisme, à soumettre cet acte à la censure du juge.




Nous avions il y a quelques semaines évoqué l’église Saint-Éloi du Poirier et son avenir incertain, voici quelques nouvelles fraîches qui ne sont pas forcément celles que nous attendions. En revanche, nous sommes heureux de constater que le Président de la Région, Monsieur Xavier Bertrand, s’est emparé du dossier et qu’il ne fait nul doute que les dispositifs proposés en faveur du patrimoine sauront dynamiser le projet de sauvegarde, si bien entendu une solution est trouvée.



Urgences Patrimoine se tient aux côtés de l’association et la remercie pour sa confiance. « Le patrimoine ne peut pas lutter, ensemble nous pouvons » et c’est ensemble que nous espérons un avenir heureux pour l’église Saint-Éloi.




Voici le communiqué de l’Association « Agir Pour Les Trithois » suite à son rendez-vous avec la municipalité.



Notre patrimoine disparaît et nous regardons ailleurs. 



L'association AGIR POUR LES TRITHOIS a été reçue à la mairie à propos de l'église Saint Eloi de Trith Saint-Léger-le-Poirier. Ce rendez-vous a été très certainement donné contraint et forcé, suite à nos courriers adressés à différentes instances dont Monsieur le Sous-Préfet. 



Cependant, Monsieur le Maire n'était pas présent, affichant ainsi son désintérêt total. Il a préféré mandater un de ses adjoints et le directeur des services techniques. Ces personnes n'étant pas décisionnaires, les discussions se sont avérées stériles d'autant plus que le diocèse n'était pas convié. 



Cela confirme bien une défaillance affichée de la mairie qui s'est défaussée depuis toutes ces années, défaillance qui perdure encore aujourd'hui 



Nous apprenons, via un communiqué de la municipalité, que les travaux de rénovation étaient estimés à plus de 800 000 euros d'après un devis réalisé par un bureau d'études mandaté par l'association diocésaine il y a 10 ans; il nous a été interdit de consulter ce fameux devis. Cela est d'autant plus suspicieux qu'un montant bien inférieur avait été annoncé par la mairie il y a quelques temps. Dans ces conditions, pourquoi ne pas affirmer qu'il faudrait 1, 2 ou 10 millions d'euros pour la rénover. 



On voit bien la manœuvre de la mairie qui se sert de l'argument financier pour faire douter les trithois de l'opportunité de rénover l'église plutôt que de la détruire. 



Pourtant, il suffirait que Monsieur le Maire demande leur avis pour qu'il se rende compte à quel point ils tiennent à leur patrimoine. 


La municipalité n'a pas jugé utile dans le communiqué, de mentionner qu'il existe des aides, du département, de la région, de la circonscription, de la communauté d'Agglomération, de bénévoles. Le communiqué n'indique pas non plus qu'elle a reçu notre association. 



En conclusion, le dossier de l'église n'est pas un enjeu électoral, nous l'avons bien compris, et il n'est donc pas utile de traiter le dossier. Mais nous ne baisserons pas les bras, ce d'autant plus que Monsieur Xavier Bertrand, Président du conseil régional des Hauts de France a répondu à nos sollicitations. Il a mandaté La Conseillère régionale et présidente de la commission rayonnement pour l'étude du dossier et a également transmis nos courriers à la vice-présidente Hauts de France en charge de l'agriculture et de l'agro-alimentaire et de la Bio économie et à la conseillère régionale élue du territoire.


Nous allons de nouveau solliciter une réunion avec Monsieur le Maire et au moins le diocèse. 



Pour terminer, nous tenons à remercier très sincèrement Madame Alexandra Sobczak de l'association Urgences Patrimoine pour son soutien, ses conseils et le travail concret qu'elle réalise avec brio pour la sauvegarde de notre église. 

Nous voyons « fleurir » chaque jour un peu plus d’éoliennes sur notre territoire.



Si elles semblent nécessaires écologiquement parlant, il serait peut-être temps de prendre en compte tous les désagréments occasionnés par leur présence, aussi bien sur les habitants des zones impactées, que sur les paysages qui subissent une pollution visuelle incontestable et une atteinte directe au patrimoine.

L’affaire qui nous occupe aujourd’hui se situe dans le département de l’Aisne ou le site remarquable de Coucy-Le-Château risque d’être fortement dénaturé par la présence de ces « monstres à vent ».



Nous avons été interpellés par l’association de sauvegarde du patrimoine locale et nous relayons ici leur communiqué.



Bien évidemment, Urgences Patrimoine ne manquera pas d’apporter son soutien et s’associera à l’ARDOCC (association pour la restauration du donjon de Coucy) dans toutes ses démarches contre ce projet.



Communiqué :



« Le conseil municipal de Leuilly-sous-Coucy a autorisé le promoteur éolien ELEMENTS à mener des études sur la commune pour un projet de parc éolien à 9 voix contre 1.



L'altitude moyenne de Leuilly-sous-Coucy étant de 70 mètres environ, et le point culminant du plateau calcaire de Coucy-le-Château se trouvant à 147 mètres de hauteur, nous vous laissons imaginer ce que cela donnerait si des éoliennes de 180 mètres venaient à être posées à proximité du Château de Coucy, alors classé monument historique depuis 1862 !



La forteresse du XIIIème a traversé les siècles et est chargée d'Histoire. Elle est symbolisée par le fait que son donjon était le plus fort jamais bâti en Occident avant sa destruction en 1917 par l'armée allemande. Les habitants ainsi que les amoureux et passionnés de Coucy-le-Château sont révulsés.



L'ARDOCC (association pour la restauration du donjon de Coucy) a rapidement fait savoir son opposition) en adressant un courriel à la mairie de Leuilly-sous-Coucy ainsi qu'une lettre au Président de la République. »




Un groupe Facebook a été créé sur facebook : "NON AUX EOLIENNES À LEUILLY-SOUS-COUCY (AISNE) »





Une pétition a été également mise en ligne et nous vous invitons à la signer et à la partager dès à présent ICI.



« Le patrimoine ne peut pas lutter, ensemble nous pouvons ».




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