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En nous faisant le relais de cette affaire, nous allons encore nous attirer les foudres de ceux qui pensent que nous sommes de vieux réactionnaires, s’éclairant encore à la bougie, et totalement opposés à une quelconque modernité. Nous tenons à les rassurer, il n’en est rien et nous sommes les premiers à nous réjouir d’une solution pour désengorger la circulation dans la ville de Rouen. Donc, nous n’émettons aucune réserve quant à un projet de contournement de la ville, mais nous serons toujours farouchement opposés à toutes les mutilations envers le patrimoine, ce qui semble être le cas dans le tracé retenu du contournement.


Alertés par le comité citoyen de défense du patrimoine et de l’environnement de la région des boucles de Seine, nous ne pouvions qu’être solidaires de leur démarche et c’est bien volontiers qu’Urgences Patrimoine s’associera à leur action de sauvegarde du patrimoine local.



Nous avons d’ores et déjà contacté un élu favorable à ce contournement afin de comprendre ce tracé et surtout d’essayer de trouver une solution alternative d’avenir qui ne sacrifierait pas les éléments patrimoniaux remarquables et don ainsi menacés. Notre rendez-vous devrait avoir lieu dans les prochains jours.



En attendant, voici le communiqué du collectif :



Nous vous adressons ce courriel afin de solliciter votre aide, et pouvoir partager notre inquiétude quant à la destruction d'un monument patrimonial important, à savoir le Manoir de la Chapelle d'Oissel situé près de Rouen, si un projet autoroutier de Contournement Est aboutit..



Ce sujet est dans l'actualité récente et fait beaucoup débat sur le plan local et national.



Nous sommes un comité citoyen de défense du patrimoine et de l'environnement de la région des boucles de la Seine et d'Oissel. Nous avons constaté que ce site patrimonial bordé d'un site archéologique, n'a absolument pas été défendu par les opposants au projet.



Nous souhaitons mettre notre pierre à l'édifice tout en espérant que ce constat soit lu et entendu, afin de motiver des personnes pour conserver le patrimoine de cette zone péri-urbaine de Rouen désindustrialisée, qui perdrait un nouvel attrait, après la perte progressive de son économie ces dernières années.



En résumé, ce site est protégé par le régime des Monuments historiques pour partie, et pour intégralité son puits monumental à colonnes situé dans le parc. L'ensemble patrimonial couvert par la protection est important et est situé en plein sur le tracé retenu au niveau de la bretelle Port Saint-Ouen - Oissel/ Saint-Étienne-du-Rouvray.


Le projet de contournement Est est plus que litigieux en de nombreux points, malheureusement le recours récemment auprès du Conseil d'État récemment n'a pas abouti, et la notion patrimoniale de ce lieu pourtant classé depuis 1946, n'a pas été mise en avant, voire pire censurée.



Cette minimisation, volontaire ou par négligence, est à l'œuvre autant à la lecture des dossiers des porteurs du projet que de celui de ses opposants. En particulier la municipalité d'Oissel, opposée au projet, qui semble négligente vis-à-vis de son patrimoine, et ce n'est pas une première.



Pour faire valoir cette atteinte au patrimoine, nous avons constitué un dossier, ainsi qu'un article dans un blog connu des osseliens ICI.



Nous n’avons pas pour le moment les documents de la DRAC autorisant la démolition probable de cet ensemble patrimonial, mais il ne fait aucun doute que ceux-ci nous éclaireront sur bien des questions que nous nous posons.



En revanche, nous savons avec certitude que ce dossier sera compliqué puisque la majeure partie du site concerné est une propriété privée.



D’ailleurs, le manoir avait déjà failli être rasé en 1964. Souhaitons que l’année 2021 ne soit pas celle de sa disparition.




« Chambray (27120) est un charmant petit village de la vallée d’Eure : maisons basses, lavoirs le long de la rivière, vieilles pierres, toitures et façades surveillées par les bâtiments de France. 




Mais voilà qu’Orange s’apprête à ériger une antenne 4G de quarante-deux mètres cinquante, soit la hauteur d’un immeuble de 14 étages face aux bords de l’Eure, à l’entrée même du village et devant l’arrêt du petit train touristique de l’Eure.


Un pylône géant en treillis, semblable aux derricks des puits pétroliers, qui défigurera à jamais le paysage bucolique dont bénéficient les habitants, leurs visiteurs et les touristes. (comme l’illustre le photomontage). 


C’était bien la peine d’enterrer les fils électriques ! »




Le message de Didier Schwartz, un habitant du village, est très clair. Il ne veut pas qu’on lui impose cette tour. Il est d’ailleurs à l’origine d’une pétition qui en seulement quelques jours a recueilli près de 500 signatures et que nous vous invitons à signer en fin d’article.



Il faut reconnaître que cette tour de plus de quarante mètres, a de quoi mettre en colère la population qui se sent exclue de tout débat municipal concernant cette triste affaire. Car le problème vient de toute évidence de l’opérateur téléphonique, qui a mal évalué l’impact sur le paysage d’une telle construction, mais surtout de la mairie qui a signé une autorisation d’implantation de cette antenne, sans prendre la peine non seulement de consulter les riverains, mais d’informer les habitants.



En effet, Madame le Maire aurait signé en toute discrétion une autorisation pour l’implantation de cette antenne en 2018, le bulletin communal ne faisant pas part de l’impressionnante hauteur du projet.



Puis en 2020, l’emplacement initialement prévu étant inapproprié pour cause de zone inondable, l’opérateur a dû changer d’endroit d’implantation. C’est pour cette raison qu’une nouvelle demande a été faite en mairie, mais cette fois avec révélation de la hauteur de 42 mètres.



Face à la colère des habitants, Madame la Maire a alors retirée sa non-opposition au projet, mais il lui a été répondu que selon la loi Elan, elle ne pouvait plus refuser un projet initialement accepté. Une méconnaissance troublante de la loi pour une élue.



De plus Madame la Maire a précisé à propos de l’antenne dans le bulletin municipal de 2020 que « celle-ci ne porterait pas atteinte aux espaces naturels ni aux paysages ». On est en droit de se demander comment une tel commentaire est possible.



Soit nous n’avons pas la même vision de l’atteinte au paysage, soit il y a quelque chose d’opaque dans cette affaire.



Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : les habitants, se sentant trahis par cette opacité municipale, n’entendent pas se laisser faire et, surtout, vont tout mettre en œuvre pour que ce projet avorte. Ils ne sont nullement opposés à l’implantation d’une antenne, mais ils souhaitent, avec bon sens, que cette tour soit érigée dans un endroit qui ne défigurera pas le paysage du bord de l’Eure.



Bien entendu, Urgences Patrimoine sera à leurs côtés.


Notre mot d’ordre pour cette affaire sera : « La tour, prends garde ! »



Merci de les aider dans leur combat en signant cette pétition ICI.



Nous vous rappelons une fois encore qu’il est inutile de contribuer financièrement au moment de la signature.



« Le Patrimoine ne peut pas lutter, ensemble, nous pouvons. »


Encore une église dévastée par un incendie, dont nous ignorons la cause pour le moment. D’ailleurs il est inutile de tirer des conclusions trop hâtives comme c’est souvent le cas lors d’un incendie survenant dans un édifice religieux.



C’est dans la commune de Vouzetac dans le département de la Corrèze que le drame a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 janvier.



Les dégâts sont considérables malgré une intervention très rapide des pompiers. La toiture est entièrement détruite et le retable du XVIIe siècle est très endommagé.



Devant l'importance du sinistre, dont l'origine reste inconnue à ce stade, de gros moyens ont très vite été engagés. Une quarantaine de pompiers venus de Brive, Donzenac, Objat, Tulle et Terrasson ont lutté contre le feu, qu'ils sont parvenus à maîtriser au bout de deux heures. Six lances, dont deux sur échelles, ont également été utilisées.



L'incendie s'est propagé à une maison voisine, inhabitée, mais les pompiers ont réussi à le stopper.



Le retable endommagé



Les premiers constats sont terribles. L’église fortifiée à tour carrée du XVème siècle a subi de gros dégâts, tout comme le retable baroque flamboyant du XVIIème siècle qu'elle abrite et qui fait sa renommée.




Des oeuvres sauvées



Pour autant, les pompiers ont pu sauver une partie des oeuvres d'art qui se trouvaient à l'intérieur de l'édifice. "Depuis l'incendie de Notre-Dame, nous avons des recommandations, indique-t-on au Sdis de la Corrèze. C'est quelque chose que nous faisions déjà avant, par bon sens, mais c'est désormais intégré à notre protocole."



Une douzaine de pompiers sont toujours sur place ce mardi matin, pour poser des bâches et sécuriser le site.




Une chose est certaine, ce tragique incendie qui emporte avec lui des éléments du patrimoine de façon irréversible, ne fera pas la une du 20 heures et les grandes entreprises du CAC 40 ne feront pas preuve de la moindre générosité.



Comme dirait notre chère Ministre de la Culture, il faut privilégier les aides en faveur des « Grands opérateurs Culturels » emblématiques de la France.

Cette pauvre église Corrézienne attendra donc, au mieux, les assurances, sinon, il faudra une fois encore faire appel à la générosité publique locale.


Un bien triste avenir pour un bien bel édifice…



À suivre…


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