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Avril 2020


Le Musée de l'Impression sur étoffe de Mulhouse
(1830-2020)

Aziza Gril-Mariotte


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Aziza Gril-Mariotte est maître de conférences en histoire de l’art à l’Université de Haute-Alsace (Mulhouse) et chercheur au CRESAT. Depuis juillet 2019, elle préside le musée de l’Impression sur étoffes de Mulhouse. Ses recherches portent sur la création et l’innovation dans les arts décoratifs et industriels entre le XVIIIe et le XIXe siècle, l’industrie textile en Alsace et l’histoire des musées textiles. Elle a été commissaire de plusieurs expositions, notamment « Quand les fleurs font l’étoffe, une histoire de la flore dans l’imprimé » au musée de l’Impression sur étoffes de Mulhouse (2018), « L’étoffe de ma garde-robe, indiennes, toiles peintes, toiles de Jouy dans la mode du XVIIIe siècle à nos jours » au musée de la toile de Jouy (2019). 

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Un musée textile dans un centre d’industrie textile au XIXe siècle

La constitution des collections textiles à Mulhouse résulte d’un long processus, indissociable des industries qui ont fait la réputation de la région, mais aussi de la lente et inexorable désindustrialisation qui a frappé la France durant le dernier quart du XXe siècle. La Société industrielle de Mulhouse (SIM), créée en 1826 par plusieurs industriels pour favoriser « l’avancement et la propagation de l’industrie » (1), a joué un rôle important dans leur constitution. À l’origine, collectionner des étoffes permettait aux dessinateurs textiles d’avoir des sources d’inspiration sous la main. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, cette utilité perdure alors que les styles historiques se développent, mais il s’agit aussi de conserver un patrimoine local. Collecter des tissus anciens participe à cette vocation du musée, tout en perpétuant la volonté de promouvoir une industrie locale. Pendant la période de l’annexion, la SIM fait édifier un grand bâtiment pour offrir en 1882, aux Mulhousiens et aux voyageurs de passage, un musée digne d’une grande ville industrielle avec des collections historiques, artistiques et ethnographiques. La SIM, qui a entièrement financé sa construction, voulait alors promouvoir la culture française dans une Alsace en cours de germanisation, une manière de répondre à la politique muséale menée à Strasbourg. Les industriels offrent des tableaux achetés au Salon à Paris, organisent des souscriptions pour acheter des tableaux de peintres en vogue, et offrir des objets d’art achetés aux Expositions Universelles. À cette date, les collections textiles ont été redéployées auprès de l’École de dessin. Le redéploiement de la collection textile répond à plusieurs objectifs : patrimoniaux, économiques et artistiques. Il s’agit de conserver l’historique des manufactures d’indiennes pour montrer l’antériorité de cette industrie en France, collectant le plus possible d’étoffes « d’anciennes fabrications ». Tout en poursuivant l’idée première : offrir une documentation aux industriels et à leurs dessinateurs, et organiser des expositions pour l’industrie textile. Les arguments des membres de la SIM montrent leur volonté d’emprunter aux pays anglo-saxons et germaniques, la conception d’un musée industriel qui participe à la stimulation de l’économie. Cette identité de la collection textile perdure jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Histoire des collections

L’idée de collectionner des étoffes est lancée par Godefroy Engelman (1788-1839) en décembre 1832 pour « créer au local de la Société un musée industriel du Haut-Rhin » (2). Engelmann est un artiste, formé aux beaux-arts de Paris, dessinateur dans une manufacture d’indiennes, avant de perfectionner la lithographie. Son objectif est de rassembler des collections « de tout ce que l’industrie du Haut-Rhin a créé depuis sa naissance » (3) pour la curiosité et l’instruction. Sa proposition s’adresse au fabricant qui « puiserait ainsi dans l’expérience du passé des leçons utiles pour l’avenir », mais au-delà de l’utilité d’un tel musée pour les industriels, il y voit l’occasion de « donner l’exemple de la création d’un
musée industriel » et lance un appel aux manufacturiers pour « recueillir les débris épars du passé, et surtout réunir les produits de l’époque actuelle ». L’ambition d’Engelman est d’offrir une vitrine de l’excellence industrielle de la région et de faire du musée un lieu pour y exposer les innovations techniques et artistiques. Ce n’est pas tant la formation des dessinateurs qui le préoccupe, pour cela la SIM a créé une école de dessin en 1829, mais un véritable monument à la gloire de la Société et des industries locales.

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La disparition prématurée d’Engelman met en sommeil le projet, alors que d’autres membres se passionnent pour le musée d’histoire naturelle, installé dans le bâtiment de la société des collections, plus conforme aux pratiques du collectionnisme de la bourgeoisie industrielle (4). Néanmoins, le musée industriel, installé dans une galerie sous des vitrines, continue d’exister à travers des dons disposés au milieu d’autres objets offerts à la SIM (5). L’histoire des manufactures d’indiennes reste un critère pour collecter des étoffes, en témoignent les dons réguliers répertoriés lors des séances mensuelles de la SIM. Par exemple, en 1841 est donnée « une collection d’échantillons et de dessins d’indiennes, offrant la série des artistes fabriquées par Mrs Haussmann frères depuis 1778. Cette collection, la plus complète qu’aucune fabrique ne possédait, est du plus haut intérêt historique pour l’art des impressions sur toiles de coton » (6). Tout au long du XIXe siècle, la SIM devient le réceptacle de la mémoire de l’indiennage alsacien et au-delà, des collections textiles accumulées par les industriels. Mais ce n’est qu’un aspect de ce musée industriel en devenir, car on assiste à une accumulation hétéroclite d’objets et d’échantillons textiles que les industriels se procurent, notamment lors des expositions des produits de l’industrie française dans les années 1840 (7). Il faut attendre les Expositions universelles pour que l’enrichissement des collections textiles débouchent sur l’aménagement du musée industriel dans l’hôtel de la SIM. 

En 1858, une autre institution muséale se créée à Mulhouse : le musée du Dessin industriel. Il fonctionne comme une bibliothèque textile dont l’accès est réservé à ses membres. L’objectif est de constituer une collection d’échantillons en recourant aux abonnements de nouveautés, une pratique très répandue à l’époque dans l’industrie textile qui consiste à recevoir des échantillons plus ou moins grands, des étoffes sorties sur le marché selon des catégories (ameublement, mode, haute nouveauté) et selon les techniques de fabrication (impression, soieries, dentelles, etc.). Les cotisations de ses membres permettent au musée de financer les abonnements. Les collections du musée du Dessin industriel fournissent des modèles aux artistes des ateliers de dessins qui diffusent leur création en France et jusqu’en Angleterre, pour alimenter le marché des nouveautés. Mais après 1870, de nombreux dessinateurs quittent Mulhouse pour Paris. Le musée faute de membres est contraint de fermer et la société du Dessin industriel est dissoute, conformément à ses statuts, ses collections rassemblées depuis 1858, sont données à la SIM.

L’arrivée de cette importante collection d’échantillons donne l’occasion aux membres du comité des Beaux-Arts de relancer le musée industriel de la SIM. Faute de disposer d’espaces suffisants, l’École de dessin qui est agrandie d’un étage pour disposer dans « des salles nouvelles, la superbe collection de tissus et matériaux de dessin, d’une valeur de 30 000 frs dont la société de dessin industriel propose l’abandon à la Société industrielle » (8). Les membres du comité se réjouissent « de mettre sous les yeux du public des collections intéressantes qui n’ont pu être exposées jusqu’ici faute de place. Lyon, Limoges, Nevers ont des musées industriels qui retracent l’histoire de leurs industries et qui forment en quelque sorte, les archives parlantes. Mulhouse tiendra sans nul doute à avoir son musée industriel et à mettre sous les yeux du public une exposition permanente des produits qui ont fait sa réputation industrielle » (9). Le nouveau musée est inauguré à la fin de l’année 1873. Il fait alors la fierté des membres de la SIM, qui voit dans ces collections « le Livre d’or et les archives vivantes de la gloire industrielle de notre province » (10).

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Le nouveau musée en 1955

En 1940, les collections sont saisies par les nazis qui projettent d’ouvrir à Mulhouse un grand musée textile, rattaché au
Kunstgewerbemuseum de Berlin. Faute de temps et d’argent, le musée n’ouvre pas et les collections sont mises en caisse en 1944, avant l’arrivées des Alliés. En 1945, la SIM récupère ses collections textiles presque intactes et se tourne alors vers la ville et la Chambre de commerce pour créer une association, qui devient propriétaire des collections et fonde le musée de l’Impression sur étoffes de Mulhouse en 1955, pour présenter au public ce patrimoine et poursuivre l’enrichissement des collections.

Le nouveau musée est installé dans le bâtiment construit en 1882 par la SIM pour y abriter ses collections de tableaux, d’ethnologie, d’arts décoratifs et un cabinet de d’estampes. Son architecture est caractéristique des musées du XIXe siècle avec sa verrière zénithale au dernier étage où était présenté le « musée de tableaux ». Le bâtiment, situé à proximité de la gare, a subi des dommages importants lors du bombardement de 1944. Il fait l’objet d’un chantier de rénovation financé par les dommages de guerre. En 1955, le musée de l’Impression sur étoffes ouvre dans les deux étages supérieurs, tandis que l’École municipale des beaux-arts est installée au rez-de-chaussée, recréant la proximité de l’ancien musée entre les collections textiles et la formation des dessinateurs. Après le déménagement de l’École des beaux-arts en 1986, un vaste chantier est engagé pour réaménager le musée qui rouvre en 1996, après plusieurs années de travaux.

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Dès 1954, l’ancienne bibliothèque textile de la SIM est devenue le Service d’Utilisation des Documents (SUD), où créateurs et entreprises viennent acheter le droit d’utiliser les motifs ou de s’en inspirer. Un système de redevance et d’abonnements pour les dessinateurs des entreprises textiles alors nombreuses dans la région, est mis en place en 1955. Il évolue au début des années 2000 avec l’arrivée du numérique et la création d’une base de données Imagomag, où les images sont accessibles en basse définition. Les entreprises achètent le droit d’utiliser les images pour un temps défini. Cette collection d’échantillons textiles a été complétée par l’acquisition au début des années 2000, financée par l’État et les collectivités territoriales, d’un important fond provenant de l’entreprise Texunion. Depuis les années 1950, une politique d’acquisition et de nombreux dons, ont permis d’enrichir la collection textile peu importante dans l’ancien musée du Dessin industriel. Dans la période d’après-guerre, des collections entières en France et aux États-Unis ont été acquises. Le musée a également reçu de nombreux dons, en particulier de la part de l’association des Amis du musée, créée en 1996.

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2018, annus horribilis pour le musée

En 2018, le musée a subi une série d’événements dramatiques qui ont fait craindre pour sa pérennité. La découverte sur le marché de l’art de vases Gallé provenant de la collection de la SIM en dépôt inaliénable au musée, a marqué le début d’une enquête judiciaire, puis de nombreux carrés Hermès (440 sur 550) se sont avérés manquants dans les réserves. Après la mort accidentelle du directeur du musée, c’est la découverte de rayonnages vidés de ses livres d’échantillons dans la salle du SUD, inaccessible au public, qui a créé la stupeur et donné lieu à une inspection du Service des Musées de France. S’en est suivie l’arrestation du responsable des collections, absent du musée depuis plusieurs mois, qui a avoué le vol de deux vases Gallé et de plusieurs centaines de carrés Hermès. L’enquête est actuellement toujours en cours.

Un vaste chantier de récolement a été mis en œuvre avec le soutien de la DRAC et de l’Agglomération de Mulhouse, principal financeur public du musée. La saisie du Haut conseil des Musées de France, a permis de lancer un vaste chantier afin de mettre les collections du musée aux normes du Code du patrimoine. Une base de données numérique est en cours d’élaboration pour rassembler l’ensemble des données contenues dans les inventaires papiers de la bibliothèque textile, réalisés avant et après les travaux de 1996, qui ont permis de retracer la chronologie des disparitions, sur le fonds constitutif qui correspond aux échantillons collectés par la SIM depuis 1833 et par le musée du Dessin industriel depuis 1858 (environ 1 800 livres), puis dans le fonds Texunion acheté au début des années 2000 (environ 3 600 livres). Enfin le musée conserve environ 150 000 pièces textiles pour lesquelles sont encore utilisées des fiches papier, l’ensemble doit également intégrer la base de données.

2020, la renaissance du musée

L’État et les collectivités territoriales se sont conjointement mobilisés pour soutenir le musée dans son projet de renaissance. Le musée a également bénéficié d’un mouvement de solidarité, car de nombreux particuliers et des entreprises ont participé à l’appel aux dons lancé en 2019, pour permettre au musée de pérenniser son fonctionnement. Les recettes du musée reposent en grande partie sur les entrées, la boutique qui a été entièrement refondée pour promouvoir les créations françaises et alsaciennes et le patrimoine du musée, ainsi que sur l’activité du service des motifs vendus aux entreprises et aux marques. Aujourd’hui, la priorité est de mener l’intégralité du chantier pour les collections du SUD : inventorier, numériser, documenter, nettoyer et conditionner selon les normes de conservation en vigueur les livres d’échantillons, les dessins et les maquettes, que constituent cette rare collection d’art industriel. Ce chantier est piloté par Mathilde Humbert, arrivée au musée le 2 mars 2020 en tant que directrice scientifique, en détachement de l’État via la DRAC Grand Est. En raison de la situation sanitaire, la fermeture du musée a mis en suspend les actions menées dans les réserves, mais une partie de l’équipe de conservation (une responsable des collections et une chargée de récolement) coordonnée par la directrice scientifique poursuit la préparation de la base de données à distance.

La renaissance du musée passe aussi par un nouveau programme d’établissement partagé par les partenaires du musée, avec l’élaboration d’un projet scientifique et culturel ambitieux, le dernier datant de 1994.L’ambition d’Aziza Gril-Mariotte, présidente de ce musée, mais aussi spécialiste du textile, est de repenser le parcours muséal avec une politique de conservation, de restauration et de valorisation, un service des publics et une politique culturelle dynamique et ambitieuse, de reconstituer un centre de documentation ouvert au public (le musée conserve une bibliothèque spécialisée qui faute de personnel et d’espace adéquat n’est plus ouvert au public), et de faire du SUD un lieu de création pour les industriels, les entreprises mais aussi les jeunes Designers.

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L’exposition temporaire Quand les fleurs font l’étoffe comme un symbole de renaissance

Cette exposition a été réalisée sous la direction de la présidente du musée, avec l’équipe de conservation à la fin de l’année 2018, afin de montrer aux visiteurs un thème fondateur de la créativité textile. Alors que la vocation du musée de collecter la création contemporaine s’est poursuivi depuis 1955, l’exposition propose un double regard historique et contemporain pour montrer comment les fleurs ont été une source d’inspiration inépuisable pour les dessinateurs du textile et les créateurs depuis le XVIIIe siècle. Le parcours démarre par la présentation des sources d’inspiration utilisées par les dessinateurs et les industriels, ainsi que l’enseignement de la fleur dans les ateliers de dessins, comme ceux d’Adolphe Braun ou plus tard de Fernand Schaub. Des livres de botanique aux recueils de modèles floraux diffusés par la lithographie, les dessinateurs textiles disposent de sources variées pour s’inspirer de la nature. Ensuite l’exposition s’organise autour de trois sections : fleurs naturelles et d’invention, où les visiteurs peuvent découvrir la diversité florale dans les étoffes, l’art de représenter les fleurs, qui offre un aperçu dans le temps des compositions de fleurs dans les étoffes et l’art de porter les fleurs, ou comment la flore a habillé du XVIIIe siècle à nos jours les femmes, mais aussi (un peu) les hommes !

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Dans le contexte actuel et pour participer à l’initiative lancée par le ministère de la Culture #Culturechezvous, le musée partage chaque jour sur les réseaux sociaux une œuvre de l’exposition, offrant ainsi plus qu’une visite virtuelle une plongée dans l’histoire artistique et technique de ses étoffes. Cette exposition virtuelle réalisée avec les moyens des réseaux sociaux, est l’occasion d’offrir un nouveau regard sur ces étoffes alors que dans l’exposition, le dispositif de médiation se limite à un texte de salle en trois langues et à de simples cartels pour les pièces du parcours. Aujourd’hui une réflexion est engagée sur la pérennisation de l’exposition dans une formule numérique.

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Y aller après la fin totale du confinement :

14, rue Jean-Jacques Henner
68100 Mulhouse

TGV direct depuis Paris le musée se trouve à quelques minutes à pied de la gare.

Tel 03 89 46 83 00
accueil@musee-impression.com

Ouverture tous les jours sauf le lundi de 13h à 18h
Visites guidées pour les groupes le matin à partir de 11h uniquement sur rendez-vous

Fermeture : 1er mai, 25 décembre, 26 décembre, 1er janvier et 2 janvier

NOTES

1. Archives Municipales de Mulhouse (AMM), fonds SIM, cote 98B1 « registre des comptes rendus de séances », décembre 1825-avril 1831, p. 5.
2. Archives Municipales de Mulhouse (AMM), fonds SIM, cote 96 B 1516, « registre des comptes rendus de séances », mai 1831-octobre 1836, p. 56.
3. « Proposition de M. Engelmann sur la formation, dans la salle des collections de la société, d’un musée industriel du Haut-Rhin, lue dans l’assemblée générale du 12 décembre 1832 »,
Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse (BSIM), tome VI, 1833, p. 309-315. Toutes les citations suivantes sont extraites de ce rapport.
4. Aziza Gril-Mariotte, « Le destin des collections scientifiques et artistiques des cabinets de curiosités de la Société industrielle de Mulhouse, des années 1830 nos jours », Séminaires Paris I et Musées des Arts et Métiers, Passé et avenir des cabinets de curiosité, en cours de publication sous la direction de Dominique Poulot et Yves Winkin.
5. MISE/AMDI, inv.2014-0-10-1, « Procès-Verbaux de la commission du musée industriel », 21 novembre 1838, les échantillons côtoient les collections de papillons, d’insectes, etc.
6. AMM, fonds SIM, cote 96 B 1515, « registre des comptes rendus de séances », novembre 1836-juillet 1841, p. 253.
7. Jusqu’à la dernière exposition en 1849, les membres de la SIM se préoccupent d’y collecter des échantillons textiles pour alimenter les collections. AMM, fonds SIM, cote 96 B 1518, « registre des comptes rendus de séances », mars 1846-juin 1853, p. 260.
8. AMM, fonds SIM, cote 96 B 1512, « registre des délibérations du conseil d’administration février 1852-décembre 1875 », conseil d’administration du 27 mai 1872, p. 229-230. Il est aussi question des collections léguées par Dollfus-Ausset : échantillons pour le nouveau musée, les instruments astronomiques qui doivent faire l’objet d’un cabinet et les collections ethnographiques et minéralogiques qui rejoignent le musée d’histoire naturel.
9.
Ibid.
10. « Musée de dessin industriel de Mulhouse rapport annuel au nom du comité par Auguste Klenck, 30 décembre 1873 » BSIM, 1874, tome 44, p. 106-116.


Crédits photographiques : MISE et © David Soyer-MISE