POINTS de vue
Janvier 2020
NOTRE-DAME : SUIVONS La Flèche

Il ne s’agit pas de réinventer Notre-Dame. Non, les bâtisseurs de génie ont fait ce qu’il fallait pour qu’elle soit telle que nous la connaissons : qui sommes-nous pour vouloir la changer ? Imaginons un grand brûlé devant subir une opération de chirurgie réparatrice : nul doute qu’il souhaitera retrouver son visage tel qu’il était avant son accident. Mais comme nous ne sommes pas des « experts », alors nous avons fait le choix de demander un avis à ceux qui maitrisent le sujet.

Directeur général délégué du Geste d’or (Le patrimoine bâti).
Expert stratigraphe du patrimoine (archéologie sites et bâtiments)
Co-auteur du Dictionnaire historique des Rues de Paris et du Dictionnaire Historique, architectural et culturel de Paris.
Ecrivain, historien, poète.

Imitons
Les questions de structure semblaient, juste après l’incendie, passées derrière l’ordre esthétique. Nouvelle flèche, copie de l’ancienne, ou nouveau dessin de l’ensemble toiture. De fait, la charte de Venise nous interdit de reconstituer un « objet » disparu. La cathédrale ferait-elle exception, à moins que l’on considère la flèche comme fonctionnelle et indispensable puisque clocher de chœur et d’une valeur urbaine telle que son absence change le sens du monument et du paysage qu’elle a façonné ? La flèche de Notre-Dame, « inventée » par Viollet-le-Duc, et insérée dans la charpente médiévale avec une grande habileté, est née en même temps que la notion conservatrice de Monuments Historiques.
Notre époque tend à tout garder en même temps qu’à tout discuter. Les points de vue s’annulent si l’on ouvre la boîte de Pandore de la mise en cause et de la recréation.
Nous les héritiers
Il paraît qu’on veut aller vite. Alors gardons l’image et la structure qui l’incarne, ne lâchons pas la proie pour l’ombre. Soyons des héritiers fidèles aux formes et aux dimensions. Laissons remonter les apôtres sur les escaliers de la rose des vents. Les éléments – l’air, l’eau et le feu – mettent en péril ces flèches qui ont valu aux compagnons charpentiers, comme l’indien et enfant de Salomon, Raoul Vergez, le surnom de « loup » pour hurler plus fort que leur ennemi traditionnel, le vent.
La salamandre courait sur le toit de Notre-Dame dont la légende affirme qu’elle ne brûle pas, mais elle n’a pas suffi à protéger la flèche et l’eau n’en fit pas la baleine de Jonas.
Mais le bâtisseur sait que sa science est à l’épreuve des forces qui le dépassent. Sa grandeur tient dans son devoir de ne jamais se décourager et de suivre le maître. En l’occurrence son audace. Et peut-être ferons-nous mieux en matière de statique et de cinétique… N’oublions pas la leçon du roseau qui ploie mais ne rompt pas.


Loïc Daubas
Co-gerant de l'atelier Belenfant Daubas Architectes, créé en 1998.
Spécialisé dans les constructions à hautes valeurs sociales et environnementales.
https://www.atelierbelenfantdaubas.org
Maître de conférence à l'Ecole d'architecture de Bretagne.

Les constructions des cathédrales participent évidemment à cette réflexion. Utiliser le bois, matériau renouvelable et cohérent avec le système constructif de la cathédrale, semble bien évident.
Le défi du XXIe siècle est donc d'évaluer si nous sommes toujours capables de faire aussi bien que le chef-d'œuvre dessiné par Viollet-le-Duc et réalisé par le charpentier Ballu. Grâce aux plans très détaillés de la flèche encore en notre possession, et au savoir-faire précieusement transmis par les Compagnons à travers les siècles, il est envisageable de relever ce défi en faisant œuvre de modestie et d'humilité, afin que les douze apôtres, présents sur la flèche et miraculeusement sauvés, retrouvent leur place sur la flèche restituée à l’identique de Notre-Dame.


Historien des techniques
Conservateur-restaurateur des biens culturels

Peut-être faut-il en revenir aux origines des techniques de construction pour mieux comprendre. Au commencement : les premiers bâtisseurs ont fait des empilages de pierres grossières non taillées et presque pleins, et la voûte a dû apparaître très vite, pour faire porter le toit par les parois, comme on le constate dans les pyramides égyptiennes, il y a près de cinq mille ans. Toute l’évolution technique a amené les constructeurs à trouver des moyens pour toujours monter plus haut, et couvrir un plus grand volume, avec la plus faible occupation du sol, et le moins d’énergie, le moins de matériaux possible. C’est ainsi que l’architecture de terre, de bois, a été imitée en pierre. Pour qu’une construction tienne de manière efficace, l’expérience venant aux bâtisseurs leur a fait choisir la nature des matériaux selon leurs propriétés physiques et chimiques en fonction des nécessités ; murs verticaux, planchers horizontaux, couvertures en pente contre les pluies... En résumé, toute charge maintenue au dessus du vide doit être portée par les côtés, soit posée, soit pincée, soit encore suspendue. C’est un impératif de stabilité.
L’épiderme du toit repose sur un support, fait en général de bois, assemblé en triangles indéformables, car léger, et très solide à la traction ou de minéraux naturels ou transformés, correctement contrebutés pour éviter des déformations. On peut contrebuter, mais aussi chaîner, c’est aussi placer des tirants en œuvre. L’architecture médiévale évolue vers l’aboutissement de cette évolution, qui se terminera tragiquement avec la construction de la cathédrale de Beauvais. Bâtie sans nef, avec une flèche haute de cent cinquante mètres au dessus du vide d’une croisée de transept qui n’était contrebutée que de trois côtés. Une voûte du chœur à 49 mètres du sol, qui obligea les bâtisseurs à reconstruire des piliers intermédiaires dans chaque travée, pour éviter la catastrophe.
La voûte s’écroula en partie, la flèche complètement. Aujourd’hui, la cathédrale est toujours en déséquilibre, et la voûte de la croisée est en bois, très légère. Heureusement qu’il y a des tirants en fer en quantité, dont beaucoup sont d’origine. De nouveaux tirants ont été posés...
A Notre-Dame-de-Paris, il y a en effet aussi du fer. Et on voit encore un tirant scellé et placé dès l’origine, qui suit le pourtour du chevet sous les corniches. Il peut très bien y avoir des tirants en bois, invisibles,noyés par exemple sous les dallages des tribunes, empêchant les piliers de la nef de se déformer sous la poussée des voûtes des bas côtés.
Le plan au sol de Notre-Dame présente des contreforts périphériques : quarante deux travées séparées par des séries de quatre piliers. Au-dessus de tous ces supports, il y a les voûtes, assez minces ; des voiles de pierre courbes d’environ vingt à vingt-cinq centimètres d’épaisseur renforcées par des nervures parallèles, perpendiculaires au plan du monument. Sur les doubles bas cotés, il y a des galeries d’étage également voûtées. Ces tribunes sont protégées par des couvertures à faible pente, et au dessus d’elles, s’élancent les arcs boutants, construits sur les culées pour bloquer les poussées des hautes voûtes, qui, aussi, servent de chéneaux pour éloigner les eaux de pluie.
Tout ce système de construction fait de blocs calcaire de grand appareil, liées au mortier de chaux, qui « fait matelas » pour répartir les charges, est stable par lui-même. Placée au dessus avant la construction des voûtes, la « forêt », couverte de feuilles de plomb de plusieurs mètres carrés chacune est formée de bois de chêne équarri et posé frais, et,sous la couverture, le voligeage: sorte de plancher sur lequel repose le plomb, est en sapin. Le plomb ne peut être posé sur du chêne, car le tanin qu’il dégage attaque chimiquement le métal, qui ne pourrait se conserver sur du chêne.
La flèche est constituée d’assemblages savants triangulés depuis ses quatre bases de supports que sont les sablières de charpente placées directement sur les murs « gouttereaux » et « formerets » construits sur les arcs du chœur et de la nef. Cette charpente basse est de chêne en forme de pyramide, solidement assemblée, sans aucun appui sur les voûtes. La flèche qui sort du toit est ancrée très bas sur cette armature et toutes les nervures en saillie sont obliques, et faites de conifère, pour être tapissées de plomb. Les supports des statues de cuivre sont aussi de conifère plombé, et celles-ci étaient fixées sur des armatures de fer, corrodé par hydrolyse (comme la statue de la liberté de New York). Tous les décors, Balustrades, lancettes, pinacles, crochets à feuillages, sont de sapin tapissé de plomb dont les feuilles sont clouées, et soudées entre elles à l’étain pour éviter la pénétration d’eau dans l’œuvre. La flèche est très fine et offre peu de prise au vent, et sa forme, bien que plus haute, n’est pas si différente de celle d’origine, déposée par sécurité car pourrie, à la fin du XVIIIe siècle.
Quel choix adopter ? Pas de flèche ? C’est économique, mais inesthétique, et que fera-t-on des statues de cuivre déposées avant l’incendie ? Dans ce cas, pour la cohérence, on supprime toutes les sculptures des parties hautes : cela pourrait ressembler à une dé-Viollet-Le-Duc-isation : il y a un précédent à Saint-Sernin de Toulouse, qui fut bénéfique et mesuré. Soyons cohérents. Cela peut coûter très cher : Modification des voûtes et des toits des bas- côtés, etc. On fait quoi à la place ? Un décor de parties hautes en matériaux contemporains ? Lesquels ? Et seront-ils compatibles physiquement, et chimiquement avec les parties anciennes ? Nous n’avons pas le recul nécessaire pour apprécier, et ce que j’ai vu dans le demi-siècle passé n’est pas convainquant sur le plan « conservation ».
Un argument d’un grand poids, à mon sens, et là je suis en pleine harmonie de pensée avec Jean-Michel Leniaud, est l’aspect général que la cathédrale nous a montré : dans l’imagerie, dans la littérature, l’histoire, dans les nombreux films qui nous montrent la cathédrale d’avant l’incendie. Toutes les célébrations dont nous avons gardé l’image doivent elles être jetées aux oubliettes ? Sacre de Napoléon, baptême du Roi de Rome, Messe d’enterrement du prince François Ferdinand, fils aîné de Louis-Philippe. Mariage de Napoléon III et baptême du Prince impérial ; Nombreux « Te Deum » célébrés aux cours des troisième et quatrième république...
Et puis cette cathédrale est un symbole, et on ne casse pas un symbole. Je me permets de faire un vœu : qu’il soit créée une institution, le plus près possible de la cathédrale, peut-être à l’hôtel Dieu qui se vide, ou dans un autre édifice proche, un lieu de mémoire, inspiré de l’œuvre Notre-Dame de Strasbourg : rassemblant des intelligences, des énergies, des « savoir-faire » des outils et des tours de main, pour créer un musée recueillant le plus possible de documents d’archives et de vestiges des blessures et stigmates de l’histoire de celle-ci. Beaucoup de choses existent dans divers lieux de conservation : au musée de Cluny, aux archives nationales, à l’évêché… Les créateurs d’art contemporain peuvent trouver un autre lieu adapté et harmonieux, comme le centre de la Défense.


Architecte.
Membre du comité de Future for Religious Heritage.
Directeur de recherches au Ecclesiastical Heritage Centre à Bruxelles

En Flandre, l'église gothique de Westkapelle près de Bruges a été rouverte il y a quelques mois après l'incendie dévastateur de 2013. Les murs de pierre sont restés intacts mais le toit et l'intérieur ont été en grande partie perdus. La question a été posée comment reconstruire cette église. L'extérieur est visuellement le même qu'avant l'incendie. C’est-à-dire, la maçonnerie bien nettoyée. L'intérieur a été changé, des autels en pierre endommagés ont été laissés afin de ne pas effacer cette histoire des flammes, et une nouvelle boîte a été placée dans le nef avec une kitchenette, des toilettes et des espaces de stockage au rez-de-chaussée et une salle de réunion au premier étage. Double profit, car la grande nef de l'église a été ainsi réduite.
L'incendie de Westkapelle a commencé pendant les travaux. Il est frappant de constater à quelle fréquence les incendies des églises se produisent pendant ou peu de temps après des travaux. Mais, malheureusement, les lieux de culte sont aussi visés par des personnes mal intentionnées. Des églises en bois sont régulièrement incendiées dans le nord de l'Europe. Parfois, les anciens lieux de culte disparaissent dans la mer de flammes, comme Södra Rada (en Suède) qui sont littéralement irremplaçables. Aucun dessin ou modèle des ouvriers de ces édifices médiévaux n'est laissé. De nombreuses tentatives d'incendie criminel par des synagogues sont connues dans toute l'Europe. C'est pourquoi l'incendie de Notre-Dame a touché de nombreuses personnes à travers l'Europe : il a rappelé un incendie près de chez nous, il a rappelé la peur de la destruction par le feu, qui est malheureusement réaliste.
En ce moment, je travaille à FRH sur un document sur la prévention des incendies des édifices religieux. Parce que le problème est si souvent spécifique et légèrement plus compliqué que pour les autres bâtiments. Par exemple en raison de problèmes concernant le propriétaire, les utilisateurs et bien sûr les finances. La question qui se pose à chaque destruction est de savoir comment procéder. Reconstruire ou non, et si confirmative, comment ?
C'est là que les joutes commencent entre propriétaires, utilisateurs et parties prenantes. En Belgique, comme en France, de nombreuses églises et cathédrales historiques, sinon la plupart, appartiennent à l'État. Les utilisateurs, dans ce cas, sont la communauté catholique de Paris, l'archidiocèse. La continuité d'utilisation est primordiale pour les utilisateurs. Que la cathédrale puisse bientôt jouer à nouveau ce rôle. Et pour chaque édifice religieux, il est important que l'intérieur soit adapté à la liturgie. La restauration des églises d'après-guerre en Belgique, par exemple, a été influencée par le changement imminent de la liturgie catholique tel qu'il a été approuvé par le Concile Vatican II. Que l'une des premières décisions de ce conseil ait été la réforme de la liturgie montre à quel point les idées étaient avancés. Comme de nombreuses cathédrales, le centre liturgique a également été déplacé au croisée de Notre-Dame. Juste sous la flèche qui a brûlé le centre liturgique de la cathédrale. Pour la communauté catholique, la question de savoir comment ce centre liturgique sera organisé et comment, par exemple, l'autel sera façonné est intéressante. Comme signalé, la continuité d'utilisation est primordiale.
Mais, la question que les propriétaires et les parties prenantes se posent, et à haute voix, c’est : que faire avec la flèche ? Le président de la république n'a pas traîné à dire que la cathédrale sera reconstruite. Bien. Nous nous attendions à rien d'autre, soyons honnêtes. Naturellement, certains designers se sont immédiatement consacrés à la conception d'un nouveau toit et d'une nouvelle flèche. L'intérieur, a apparemment, a joué un rôle inférieur, sans importance pour presque tous les designers. Et cela pendant que les visiteurs fabriquaient la queue tous les jours pour visiter l'intérieur de la cathédrale ! De toute façon, c’était bien de voir que tant d'architectes et tant d'autres designers du monde entier aient donné leur temps pour réfléchir à l'avenir de la cathédrale de Paris. Ce qui montre à quel point ce bâtiment est important. Pas seulement pour les catholiques de Paris. Pas seulement pour les Français. Certes, certaines idées ne devaient pas être pris au sérieux. Et quelques-uns étaient en fait plus de publicités pour le designer lui-même. Mais de nombreux architectes ont entrepris une recherche sérieuse pour répondre cette question essentielle : à quoi devrait ressembler la flèche reconstruite de Notre-Dame au XXIe siècle ?
En principe, je ne suis pas contre une nouvelle construction. Initialement, parce que j'ai vu peu de lieux de culte historiques dans ma vie qui n'étaient pas adaptés à la réalité changeante après leur première réalisation. Prenons l'exemple de la cathédrale d'Ypres en Flandre. Un édifice gothique du XIIIe siècle, inauguré en 1280. Au XVIe siècle, l'intérieur a été détruit par les protestants, ce qu'on appelle l'iconoclasme. Ensuite, la contre-réforme au décor baroque. La Révolution française a également laissé des traces en Flandre, le mobilier a été vendu au public. Au XIXe siècle, il y a eu une re-décoration néogothique et au début du XXe siècle une rénovation de la tour. L'événement le plus dramatique, bien entendu, c’était la Grande Guerre qui a entièrement détruit la cathédrale. La construction a commencé en 1922 et l'église a pu être consacrée à nouveau, le dimanche des Rameaux 1930. Ce n'étais pas évident. Les Britanniques voulaient plutôt qu'Ypres devienne un lieu de mémoire et plaidaient pour préserver la ruine de la ville. Bien sûr, les Flamands eux-mêmes voulaient que leur cité revienne.
Comment reconstruire cette cathédrale ? Au fil des siècles, la destruction par le feu, par exemple, a souvent été la raison pour commencer un nouveau bâtiment dans un style contemporain. Et dans le nord de la France, on peut encore voir le front pendant la première guerre mondiale en regardant les églises dans les villages. Surtout dans la Somme, on trouve les églises modernistes les plus remarquables de la période. La cathédrale Saint Martin d’Ypres vient d'être restaurée dans son état d'origine. Cette idée de préserver, de conserver ou de ramener le patrimoine bâti à son état d'origine date du XIXe siècle. La Commission royale des monuments a été créée au début de 1835 dans le jeune royaume de Belgique. La France a suivi l'exemple en 1837. Les monuments sont désormais classés, ils se demandent pourquoi les bâtiments sont importants et comment mieux les conserver pour les générations futures. L'identité y a joué sa part. L'un des exemples les plus connus d'une restauration est Notre Dame de Paris. Plus encore que la cathédrale gothique, je me souviens de la restauration de Viollet-le-Duc et Lassus des cours d'histoire de l'architecture.
La cathédrale de Paris a été réinventée au XIXe siècle. Par Victor Hugo et par Viollet-le-Duc, c'est sûr. Et n'oublions pas Napoléon, qui s'est couronné ici. Ou l'orgue renommé Cavaillé-Coll. Notre Dame est aussi bien un produit du XIXe siècle que du Moyen Âge. Et comme symbole de cette Notre-Dame, la flèche de Viollet-le-Duc commande l'Ile-de-la-Cité. Mais alors la question reste de savoir si ce symbole doit être reconstruit à l'original. Permettez-moi de commencer par dire qu'il existe des conceptions, des plans de construction et des maquettes des travaux que Viollet-le-Duc a réalisés. Pour beaucoup des bâtiments historiques, ce n'est pas le cas et par exemple les dessins doivent être construits à partir de vieilles photos ou croquis. Une véritable reconstruction de la flèche est donc possible. Est-ce également souhaitable ? On peut répondre à cette question de plusieurs façons. Pour moi, la reconstruction de cette flèche est une opportunité unique de donner aux jeunes professionnels une expérience d'apprentissage importante. Partout en Europe, il existe une menace d’insuffisance de professionnels bien formés connaissant les techniques traditionnelles nécessaires pour la rénovation et pour la restauration du patrimoine. Reconstruire le sommet de la conception Viollet-le-Duc peut fournir une nouvelle génération de professionnels bien formés. Et donc l'incendie de Notre Dame peut contribuer à la préservation du patrimoine.
