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Mars 2020


Château de l'Empéri (13300)
Salon-de-Provence

Jean-François Steinbach


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Adjoint au maire depuis 2014 en charge des achats, des musées, et du patrimoine ;
Ancien président des amis du musée de Salon et de la Crau ;
Ancien éleveur de moutons ;
Spécialiste en droit rural et droit de l'eau ;
Gestionnaire de canaux d'irrigation du système Durancien.

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Dans un acte daté de 871, de l'Abbaye de Saint sauveur à Marseille, où il est fait pour la première fois mention de Salon, le territoire est dénommé villa Salone. Nous retrouvons une nouvelle mention de Salon, dans un acte de l'archevêché d'Arles sous l'épiscopat de Manasès (920-961), il s'agit d'un lieu fortifié : castrum de Sallone. La Provence venait de subir de terribles ravages, depuis trois siècles les invasions s'y succédaient et, de tous les envahisseurs qui s'abattirent sur la contrée, les plus malfaisants furent sans doute les Sarrazins. Pour s'opposer au torrent dévastateur, les principales hauteurs furent choisies pour élever des châteaux-forts. L'archevêque d'Arles, détenteur du pouvoir temporel sur le terroir de Salon, fit élever le sien sur le rocher du Puech, qui dominait la Plaine de Crau, constituant un point de défense excellent. L'érection du château primitif daterait donc de la première moitié du Xe siècle.

LE MOYEN AGE

Aux XIe et XIIe siècle, les empereurs romains-germaniques qui, avaient hérités en 1032 du titre de roi d'Arles, se seraient arrêtés au château de Salon quand ils se rendaient dans leur capitales. Conrad II le salique, premier empereur titulaire de la couronne de d'Arles, vint visiter ses nouveaux états, peu après son avènement et se fit sacrer à Arles. Conrad III passa deux mois dans ses états à son départ pour la croisade. Frédéric Barberousse vint se faire couronner à Saint-Trophime d'Arles par l'archevêque jean de Bollène (1178). Henri VII en 1311, Charles IV en 1365 furent les derniers empereurs à recevoir la couronne de ce royaume fantôme. Ils ne manquèrent jamais de confirmer à l'archevêque, tous les privilèges, droits et franchises de la ville de salon. La tradition conserva le souvenir des empereurs en appelant la partie septentrionale du château l'Empéry, dénomination qui fut étendue par la suite à l'ensemble de la forteresse.

C'est au XIIIe siècle, le grand siècle de l'architecture gothique, de la poésie provençale, du réveil de l'industrie et du commerce dans les grandes villes, que va surgir le château de Salon tel que l'on peut le contempler aujourd'hui, mises a part les adjonctions du XVIe siècle. Le palais des archevêques d'Arles sera l'un des trois plus grand châteaux-forts de Provence, antérieur d'un siècle à celui des papes à Avignon, et deux siècles à celui des ducs d'Anjou à Tarascon. En 1227, on relève que les travaux étaient en partie exécutés « dans la ville de salon au palais neuf dudit seigneur archevêque ». Dès 1348, un épouvantable fléau s'abat sur l'Europe : la peste noire. En Provence l'épidémie décime la population. Désormais jusqu'à la fin du siècle, des guerres, des troubles, des désordres de toutes sortes, brigandage, incursions de pirates, désolent le pays. Les grandes compagnies, troupes d'aventuriers issues des armées licenciées, occupent et pillent salon en 1361. Dans le même temps, des dissensions intestines déchirent salon, qui se révolte contre les archevêques Etienne de la Garde puis son neveu Guillaume de la Garde. Le pape intervint, en 1369, Urbain V déchoit Guillaume de la garde de ses droits sur salon et y met ses officiers. Salon devint de ce fait temporairement une résidence de la papauté et, en 1374, Grégoire XI, fuyant la peste qui régnait dans le Comtat-Venaissin, vint faire un séjour au château d'où il publie plusieurs bulles. Deux ans plus tard, il y passa encore deux jours lorsque, quittant Avignon, il se rendait à Marseille pour rentrer en Italie.

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Avec Pierre de Cros (1374-1388), Salon revint sous la juridiction de l'église d'Arles. On sait qu'il fit faire des travaux au château : peut-être faut-il lui attribuer les mâchicoulis de la grosse tour, qui ressemblent à ceux des constructions militaires de la Provence au XIVe siècle, et les voûtes qui divisent la chapelle en deux étages.

Pierre IV, Cardinal de Foix, archevêque d'Arles de 1450 à 1462, se distingua par ses talents d'ordre et d'organisation. Dans la « Gallia christiana », on nous dit qu'il « orna le château ». On peut affirmer qu'il fit ouvrir au premier étage les magnifiques baies a meneaux finement sculptées, couronnées de ses armes.

Les trois derniers siècles du moyen-âge marquent l'apogée de la puissance temporelle des archevêques d'Arles. Pendant leur séjour au château, leurs bannières, frappées de l'aigle du Saint-Empire, étaient hissées sur la plus haute tour.

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Le 29 janvier 1516, François Ier, de retour de la campagne de Marignan, accompagné de la reine Claude et de sa sœur marguerite, fut reçu à salon par Jean Ferrier. Le roi et les princesses logèrent au château « richement décoré ». Le roi repassa à salon en 1533, a son retour de Marseille où il avait célébré le mariage de son fils Henri avec Catherine de Médicis, nièce du pape Clément VII, puis en 1536 après l'échec de Charles Quint en Provence. Il accorda de nouvelles armoiries à Salon, en remplacement de l'aigle impérial germanique.

L'année 1559 est encore remarquable par le séjour de Philibert-Emmanuel, duc de savoie, et de son épouse Marguerite, fille de François Ier . Ils venaient de célébrer leur mariage à Paris, endeuillé par la mort tragique d'Henri II. Ils s'arrêtèrent cinq mois à salon, attendant pour regagner leur états que la peste cessât d'y sévir. Le couple ducal était logé au château.

Mais la visite la plus importante de ce siècle fut celle de Charles IX, au cours de son fameux voyage à travers le royaume (17-18 octobre 1564). Le jeune roi, il avait 16 ans, était accompagné d'une suite nombreuse et brillante : Catherine de Médicis, sa mère, son frère le duc d'Anjou, futur Henri III, Henri de Navarre, futur Henri IV, les cardinaux de Bourbon et de Guise, le connétable Anne de Montmorency. Michel de Nostredame (Nostradamus), astrophile déjà illustre, fut invité à suivre la cour au château. Il eut plusieurs entrevues demeurées célèbres avec Catherine de Médicis, entrevues au cours desquelles il aurait prédit la couronne pour le duc d'Anjou et, ce qui est plus surprenant, pour le jeune Henri de Navarre, alors âgé de 11 ans.

En juillet de la même année, Charles IX avait concédé de nouvelles armoiries à Salon, les quatrièmes et les dernières. Elles sont toujours aujourd'hui le symbole de la Ville « un léopard de sable rempant en champ d'or, tenant au milieu de ses pattes, sans toutefois le toucher, un écusson d'azur dedans lequel il y aura une fleur de lys d'or ».

LES GUERRES DE RELIGIONS. LES SIEGES DE SALON

Après la Saint-Barthélémy, des bandes s'armèrent et reprirent les hostilités. L'arrivée comme gouverneur du maréchal de Retz, alors que le comte de Carcès, chef du parti catholique, comptait être investi de cette dignité, précipita les événements. Le pays fut divisé en deux partis : les « carcistes » ou catholiques, et les « retzats », catholiques tièdes et huguenots, parti du gouverneur. Carcès vint s'établir au château de salon et de là dirigea la faction. Retz préféra se retirer à la cour. Catherine de Médicis tenta de mettre fin a cet état de chose par la nomination définitive, comme gouverneur, du grand prieur Henri d'Angoulême, frère bâtard du roi. Homme de lettre, celui-ci s'entoura d'écrivains et de poètes : François de Malherbes, louis Bellaud et des poètes provençaux séjournèrent à Salon. Il aimait recevoir ses invités dans les appartements du château, qu'il avait embellis.

Une terrible pacificatrice vint mettre tout le monde d'accord : la peste de 1580, appelée la grande peste, qui faucha indistinctement dans les rangs de tous les partis. Cette paix du cimetière dura jusqu'en 1585, époque où la guerre civile se ralluma, mais avec un caractère différent de la précédente. Il ne s'agit plus désormais de catholiques et de protestants, mais de ligueurs et de royalistes. Le duc d'Épernon fut nommé gouverneur de Provence pour le roi, à la mort d'Henri d'Angoulême en 1586. Salon suivit la fortune de Bernard de Nogaret, seigneur de Lavalette, frère du duc d'Épernon. Vers la fin de 1589, le parti de la ligue décida d'entreprendre le siège de la ville et Lavalette envoya au château, un renfort de troupes commandé par le gascon La Hittaire. L'armée de la Ligue parut devant les murs le 26 janvier 1590, sous les ordres du jeune comte de Carcès, fils de l'ancien chef catholique. Il s'empara de la première enceinte, c'est-à-dire celle du faubourg, et échoua devant les solides murailles de la vieille enceinte du XIIIe siècle. L'arrivée de Lavalette avec l'armée royale décida Carcès à la retraite.

A la fin de cette même année, le duc Emmanuel de Savoie vint assiéger Salon à l'appel des ligueurs. Une vigoureuse canonnade ouvrit une brèche dans la muraille du faubourg. Après sept jours de résistance la ville capitula à la suite de l'écroulement spontané d'une partie de l'enceinte de la vieille ville, sous l'action des pluies. Charles-Emmanuel, fils de Philibert-Emmanuel et de Marguerite de Valois, hôtes du château trente ans plus tôt, vint s'y établir à son tour avec une garnison espagnole, d'où il dirigea les opérations contre les troupes royales. Cette garnison espagnole tint le château et la ville jusqu'en 1593. Le comte de Carcès avait été nommé gouverneur de Provence par le duc de Mayenne, chef de la ligue, tandis qu'Henri IV avait confirmé le duc d'Épernon dans ses fonctions. Celui-ci était entré en Provence à la tête de dix mille hommes. L'abjuration d'Henri IV changea la face des choses et corsa l'imbroglio : Carcès, ligueur intransigeant se rallia au parti royal, tandis que le duc d'Épernon, mécontent, se jetait dans le parti de la ligue. Le comte de Carcès enleva Salon par surprise avec la complicité de la population, et fit le siège du château pendant 64 jours avant la reddition de la garnison, abandonnée par son chef, qui s'était enfuit par les lieux d'aisance qui existent toujours le long de la grande tour, mais qui s'était cassé la jambe en sautant du rempart. Les guerres civiles prenaient fin à Salon avec cet épisode rocambolesque.

Quatre ans après, le duc de Guise, nouveau gouverneur, ordonna l'évacuation du château et la restitution définitive à l'archevêque (20 avril 1599).

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LE SIECLE DE LOUIS XIV

Le 19 novembre 1600, le château accueillit Marie de Médicis alors en route pour Paris pour se marier à Henri IV. Elle logea dans la chambre archiépiscopale, seule chambre alors habitable, qui conservait les aménagements effectués par le grand prieur Henri d'Angoulême. Les autres bâtiments étaient tous en très mauvais état, du fait des ravages des guerres civiles. Louis XIII visita Salon en 1622, mais il ne semble pas s’être rendu au château. En 1638, le château est transformé en prison d'État. Il reçoit un illustre captif : le prince Casimir de Pologne, frère de Ladislas VII, roi de Pologne, dont la galère le transportant en Espagne s'était échouée sur la côte provençale. A la suite de la découverte de complots pour la délivrance du prince, le cardinal de richelieu ordonna son transfert à la forteresse de Sisteron.

Le siècle de Louis XIV fut à Salon particulièrement marqué par la personnalité d'un prince archevêque qui, de l'aveu de ses contemporains, fut l'un des personnages les plus considérables de la Provence, non seulement par sa naissance et par son rang, mais élevé au plus haut degré de la vénération publique : François Adhémar de Monteil de Grignan, « conseiller du roi en ses Conseils d'État et privé, primat et prince, seigneur spirituel et temporel de Salon ». C'est en 1643, année de l'avènement de Louis XIV, qu'il fut nommé archevêque d'Arles. Son épiscopat dura 46 ans, le plus long de l'histoire d'Arles.

Monseigneur de Grignan eut l'honneur de recevoir Louis XIV au château, le 16 janvier 1660. Le souverain alors âgé de 22 ans, était accompagné par sa mère Anne d'Autriche, de son frère le duc d'Anjou et du cardinal Mazarin. Comme dans tous ses déplacements, il était suivi de sa maison civile et militaire, soit une petite armée. Pour cette réception, l'archevêque fit peindre dans la salle des Consuls un semi de fleur de lys sur fond bleu et le monogramme royal L.R (Ludovicus Rex). Quelques fragments de cette décoration subsistent aujourd'hui. Il se fit une grande consommation de bois de chauffage à cause de la rigueur du froid, dont l'intensité était telle que les rivières furent gelées.
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LE XVIIIe SIECLE ET LA REVOLUTION

Au cours de la première année du XVIIIe siècle, le château reçut, le 4 mars la visite des ducs de Bourgogne et de Berry. Ils venaient d'accompagner leur frère Philippe, duc d'Anjou, qui était allé prendre possession du royaume d'Espagne. Au mois d'octobre suivant, passait au château la reine d'Espagne venant de Turin en allant rejoindre Barcelone où l'attendait le roi. Jean-Marie du Lau, dernier archevêque d'Arles, fut aussi le dernier seigneur de la ville de Salon. La terreur devait faire de lui un martyr. Il fut massacré au couvent des carmes à Paris, le 2 septembre 1792. La grande tourmente révolutionnaire devait transformer le château en tribunal de district et en un lieu d'assemblée de la garde nationale.

En 1791, le district mit en vente les biens de l'archevêque d'Arles et le palais fut adjugé le 18 septembre 1791 à la commune de Salon, pour le prix de 18 100 francs. C'est vers cette époque que la première des cinq tours fut rasée, la tour centrale, dite Tour Vieille, qui étaient probablement la plus ancienne du château. Successivement, le vieux palais sert de prison, puis de noviciat aux frères des écoles chrétiennes.

En 1831, le château deviant une caserne destinée à loger les dépôts de l'Armée d'Afrique. A cet effet, les bâtiments ouest de la cour de l'Empéri sont transformés et agrandis. Les anciennes écuries, installées en contre-bas, sont comblées jusqu'au niveau de la cour, les belles fenêtres ouvertes sur la Crau par le cardinal de Foix sont obturées pour modifier la hauteur des paliers et créer ainsi un deuxième étage, tandis qu'une galerie est accolée au bâtiment pour permettre l'installation d'un escalier.

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Sous Louis-Philippe et le Second Empire, les dépôts des 4e, 62e et 8e de ligne se succèdent. En 1858, on décide le nivellement de la cour du château et le comblement du fossé pour « adosser de nouvelles constructions à la façade méridionale de la grosse tour ».
Telle une énorme verrue, ce nouveau bâtiment, plus haut que les courtines, va désormais défigurer la cour du château ; l'architecte eut toutefois le bon sens de décoller la bâtisse de quelques mètres de la tour, et de s'efforcer d'harmoniser les façades avec celle du château. Après 1875, le château sert de garnison aux des 1er et 4e régiments de Zouaves, puis à partir de 1901, il est occupé par un bataillon du 141e d'Infanterie de Marseille.

LE TREMBLEMENT DE TERRE DE 1909

Le tremblement de terre du 11 juin 1909, qui éprouva les régions de Rognes, Lambesc, Saint-Cannat et Salon, endommagea gravement le vieux palais ; la courtine Est s'écroula sur une longueur de 15 mètres, et 15 créneaux sur les 22 de cette courtine tombèrent dans les lices, ainsi qu'une partie de la couronne de grosse tour. D'autres dégâts se découvraient un peu partout : toitures et plafonds effondrés, murs lézardés. Les quatre tours restaient cependant debout, mais celle du pigeonnier était décollée du corps du bâtiment, et la tour Rostang de Cabre était lézardée. Dès le 13 juin, un détachement du Génie entreprit d'achever tout ce qui menaçait ruine. La brêche du rempart fut agrandie, le clocheton de la chapelle et 4 des 7 créneaux subsistants, furent jetés à bas. La tour du Pigeonnier s'écroula le 22 juin sous la poussée de 30 kg de mélinite, et écrasa dans sa chute la salle Jean III des Baux. Enfin pour parachever le désastre, la tour Rostang de Cabre fut rasée en 1916.

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LA RESURRECTION DU CHÂTEAU

En 1920, l'État remis à la ville l'ancienne caserne. Le château est désormais classé monument historique, mais près d’un siècle d'occupation militaire, les destructions du tremblement de terre et les années d'abandon, l'ont laissé dans un état de délabrement affreux. Les salles sont ouvertes à tous les vents, les cours sont encombrées de ronces et jonchées de pierres. Dans la cour d'Honneur, les arcades ont été bouchées par le Génie pour créer des salles supplémentaires, les belles fenêtres de la galerie sont obturées par des briques.

Cependant, en 1926, Monsieur Jean Blanchard, fonde l'association des « Amis du vieux Salon» qui va courageusement entreprendre la restauration du château, et la création du Musée du vieux Salon, musée d'art, d'histoire et d'archéologie local. De 1928 à 1931, des salles sont successivement restaurées et ouvertes au public. La cour d'honneur est dégagée et retrouve son aspect primitif.

Après la deuxième guerre, les restaurations se poursuivent par la remise en état des bâtiments Est, construits par Jean Ferrier, et des deux escaliers à vis. Cette tranche de travaux s'est terminée en 1967, date à laquelle le château va recevoir une nouvelle destination. Le château de l'Empéri reçoit les collections Raoul et Jean Brunon, acquises par le Musée de l'Armée et mises par celui-ci, à la disposition de la ville de Salon-de-Provence (depuis 1918, Salon est devenue « de Provence ») en vue de la création d'un Musée d'art et d'Histoire militaire.

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Les collections sont consacrées à l'histoire de l'Armée française, principalement pour les périodes comprises entre la fin du règne de Louis XIV et la guerre 1914-1918 incluse, et comprenant plusieurs dizaines de milliers de pièces d'une grande variété : drapeaux, armes, coiffures, uniformes, harnachement, peintures, dessins, gravures, décorations, livres, manuscrits, etc...

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LE CHÂTEAU AU XXIe SIECLE

Aujourd'hui le Château de l'Empéri accueille dans son enceinte deux musées. Le musée de l'Empéri (collections des frères Brunon) et les salles Théodore Jourdan (peintre Salonais) du musée de Salon et de la Crau, et dans l'ancienne caserne construite en 1858, le conservatoire de musique municipal et la direction du patrimoine et de la culture de la ville.

Le musée de l'Empéri a fêté ses 50 ans en 2017. Il accueille plus de 40 000 visiteurs par an. 26 salles sont ouvertes avec de nombreuses salles consacrées aux deux empereurs Napoléon Ier et Napoléon III. De nombreux objets ayant appartenu a chacun d'eux ou aux membres de leur famille y sont exposés. Et bien entendus les uniformes, du soldat au maréchal, accompagnés de leurs armes et de leurs faits d'arme guident le visiteur. La visite se termine par les salles de la 1ère guerre mondiale, dont les Brunon furent acteurs. Raoul y perdit d’ailleurs la vie en 1917, à l'assaut du fort de la Malmaison au Chemin des Dames.

Les salles Jourdan exposent quant à elles, des peintures en grands formats de scènes pastorales provençales de la fin du XIXe siècle, et du début du XXe siècle.

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Crédits photographiques : La Gazette du Patrimoine