August 2022

Pourquoi faut-il sauver le château de Louvroil ?

Bandeau6

bandeaufinale5

OU VOUS POUVEZ TÉLÉCHARGER NOTRE BULLETIN D'ADHÉSION ICI

upgo
La
démolition prochaine du Château de Louvroil, est devenu un peu le « feuilleton de l’été », certes sans grands rebondissements pour le moment, mais en tout cas, il affole les médias.

D’ailleurs, même dans l’émission « Les Grandes Gueules », il a eu sa place. Notons que ce passage sur le petit écran a été contreproductif, car les intervenants principaux ne connaissaient pas du tout le sujet.

C’est la raison pour laquelle nous avons jugé bon de donner la parole à un des habitants de la commune, très attaché à l’édifice et qui permet d’édifier tous ceux qui ne connaissent pas la commune et surtout qui ne savent pas que l’enseigne Aldi existe déjà à moins de 500 mètres du lieu convoité pour son nouveau magasin. Ce qui démonte l’argumentaire principal du maire, qui crie à qui veut l’entendre, que sans un Aldi dans sa commune, cette dernière sera perdue. Nous pensons sincèrement qu’après la lecture de cet article, les choses seront bien plus claires pour tout le monde.

Autre argument qui d’après nous n’est pas recevable : le fait que le château soit en vente depuis des années. S’il n’a pas trouvé preneur, c’est simplement que son prix était prohibitif par rapport au prix du marché de l’immobilier.

Urgences Patrimoine se joint aux habitants pour le dépôt du recours, mais nous espérons encore une étincelle de bon sens dans la tête des dirigeants de l’enseigne discount, qui pourrait tout à fait passer du camp des démolisseurs, à celui des sauveurs en revoyant sa copie.

Merci à Pascal Louis de nous faire partager ses observations pleines de bon sens.

LOUV-PHOTOPORTRAIT
Pascal Louis : De formation scientifique, il estime que les mathématiques et les arts n’ont jamais cessé de se côtoyer, de se sublimer. Sa passion pour l’architecture, la sculpture ou encore la peinture en témoigne.Les voyages le nourrissent de cultures différentes et excitent sa curiosité. Il en revient toujours avec un nouveau regard, un « œil neuf ». L’habitude et la routine lui font peur. Pour lui, apprendre à observer une fleur, prendre le temps de tomber en admiration face à un « bel ouvrage » devrait être des apprentissages fondamentaux. La politique, au sens noble du terme le concerne, et tout particulièrement l’interpénétration entre urbanisme et modes de vie.

LOUVPHOTO-1
Rien ne peut justifier la destruction du Château Blanc.

A plus forte raison lorsqu’il s’agit de le démolir pour le remplacer par un parking et sa supérette ALDI.

Cette supérette existe déjà le long de cette même départementale, un peu plus loin en direction de MAUBEUGE. Installée au milieu d’un ensemble immobilier composé de plusieurs immeubles et de cités, le quartier a une densité de population supérieure à celle du centre-ville.
D’autres clients, de passage sur la D 602 fréquentent cette supérette. C’est donc un déménagement qui est prévu avec agrandissement et non une implantation vitale pour les habitants.

LOUVPHOTO-2-
En venant s’implanter à la place du Château, ALDI sera sans aucun doute plus visible pour les clients de passage : ceux qui travaillent à MAUBEUGE et qui retournent chez eux dans la campagne voisine et ceux qui vont vers la grande zone commerciale AUCHAN. Il faut voir le nombre de véhicules immatriculés en Belgique qui passent par là. Le 21 juillet, fête Nationale Belge, c’est la folie.

LOUVROIL est déjà largement dotée en termes de surfaces commerciales. Un hypermarché AUCHAN y est installé avec son ensemble de commerces satellites. Situé en limite du territoire de la ville, la zone s’étend sur la ville voisine HAUTMONT ; on y trouve des supérettes alimentaires et un vaste chantier est en cours pour accueillir plus de 120 magasins. AUCHAN est la plus grande zone commerciale au Sud du département. La Belgique, particulièrement la région de MONS achalande grandement cette zone commerciale, ce qui explique son implantation et son attractivité.

Quelques commerces et supérettes tentent de s’implanter le long des axes passants (LOUVROIL est traversée par 2 axes principaux, la rue Jules Gallois et la route d’Avesnes) pour rejoindre AUCHAN depuis la Belgique, dans l’espoir de capter une partie de la clientèle de passage. L’expérience montre que le choix est risqué. LIDL de LOUVROIL en a fait les frais : voilà 2 ans que cette supérette est fermée. Aujourd’hui, c’est un garage et une exposition de voitures sur le parking. Situation que le Maire de LOUVROIL déplore. ALDI, avec une meilleure exposition et une plus grande surface commerciale espère faire mieux.

Mais à quel prix !

  1. Ce choix s’oppose aux directives du PLUi qui stipule, p146 : « faire en sorte de limiter la dispersion des commerces le long des axes de flux ». On comprend pourquoi. Ce type d’implantation s’oppose à une politique de commerces de proximité soutenue par le PLUi. La volonté est de favoriser le regroupement de petits commerces afin de redonner de la convivialité au cœur des bourgs. Preuve par l’expérience, ALDI LOUVROIL, installé depuis plus de 20 ans n’a jamais attiré le moindre commerce autour de lui, pas plus que LIDL en son temps.
  2. Passage en force : « C’est à la place du Château Blanc ou ALDI quitte LOUVROIL ». La pression mise sur le Maire par le promoteur lui a-t-il permis de prendre sereinement sa décision ? Ce n’est un secret pour personne puisque c’est le Maire en personne qui justifie son choix de cette manière. Tant que les règles d’Urbanisme et d’Architecture seront dictées par les promoteurs, faisant fi du schéma directeur du PLUi, quel avenir réserve-t-on pour nos villes ?
  3. En limite de l’implantation du magasin, se trouve une maison Art-Déco, propriété classée « élément de patrimoine bâti repéré au titre de l’articleL151-19 du code de l’urbanisme » dans le PLU. Ce site patrimonial pourrait être doté d’un plan de gestion : un plan sous la forme d’un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine (PVAP) qui crée une servitude d’utilité publique, par exemple. Dans le PC du magasin, l’ABF n’a pas été sollicitée. Que faut-il comprendre, alors que cette maison Art Déco est identifiée depuis 2007 ? Le bâtiment ALDI sera implanté perpendiculairement à la D 602, s’étirant le long de la propriété Art Déco (hauteur 6 m + garde-corps de la toiture). Clairement parlant, ce patrimoine est totalement dévalorisé, caché du grand public et d’un tourisme potentiel.
LOUVPHOTO-3-
Le mépris pour ce patrimoine est d’autant plus flagrant que le bâtiment est un vulgaire hangar habillé de bardage coloré. Alors que dans la ville voisine, à HAUTMONT, le magasin ALDI est construit en briques rouges et couvert d’une toiture à plusieurs pans en ardoises, effort architectural dans le respect du bâti à proximité.

LOUVPHOTO-4-
  1. ALDI en s’installant à l’intersection de la route d’Avesnes D 602 et l’avenue (= rue relativement étroite) de Montfort en Chalosse, crée un point noir en termes de sécurité sur l’avenue Montfort en Chalosse, sur la voie publique (piétons & cyclistes) à l’endroit de l’entrée-sortie du parking.Pas de possibilité d’accès sécurisé, pas de permis accordé. C’est aussi simple que cela. En effet, aujourd’hui l’accès sur la D 602 n’est plus autorisé pour 2 raisons : d’une part, le flux de circulation est conséquent, d’autre part, il se ferait entre un carrefour et un virage caché par les habitations, ces derniers distants de 200 m. Dans le carrefour, face au château, Il y a une interdiction de tourne à gauche : en venant d’Avesnes ou du contournement, direction Valenciennes, les véhicules, et notamment des camions de livraison n’ont pas la possibilité de rentrer dans l’avenue Montfort en Chalosse. (Voir plan de masse annoté) L’accès au parking ne pouvant se faire qu’à partir de l’avenue de Montfort en Chalosse, les camions devraient traverser la ville pour accéder au parking. Problèmes de sécurité routière, nuisances matinales causées par les allers et venues des camions de livraison deviendront rapidement des problèmes insolubles.

A noter, le ALDI actuel donne sur la D 602, avec une large emprise de voirie, une grande visibilité. Le ALDI de demain donne sur une rue étroite (emprise de moitié) sans aucune visibilité.
LOUVPHOTO-5-
L’entrée au parking (voir le plan de masse ci-joint), est situé à 30 m du feu tricolore qui gère le carrefour. Quand 4 ou 5 véhicules attendent aux feux tricolores, l’entrée et la sortie sont bloquées. De l’autre côté, à 50 m de l’accès, il y a un virage à angle droit caché par un bâtiment industriel, virage accidentogène car plusieurs routes convergent vers celui-ci. Vous l’avez compris, sans l’encart sur le plan de masse, où le Département propose un giratoire, jamais le permis n’aurait été accordé. Mais ce giratoire n’apporte pas de réponse au virage sans visibilité, ou convergent plusieurs voies et déjà fort accidentogène

Double peine : du patrimoine est détruit avec de l’argent public.

Et tout ça pour un projet qui peut être éphémère, le business alimentaire dans le centre de LOUVROIL n’a toujours pas fait ses preuves, malgré plusieurs tentatives. (SHOPI, LIDL, et maintenant ALDI, motif en apparence de son déménagement)

P.S. La Mairie dit ne pas avoir de terrain à proposer. Pourtant,
  • derrière le château, une vaste surface ouverte sur les 2 rues précédemment citées et occupée par de vieux bâtiments industriels, ceux-ci n’ayant plus vocations à avoir une activité industrielle dans le tissu urbain.
  • à la sortie de LOUVROIL, proche des accès au contournement et le long de cette même D 602, il existe une grande surface commerciale inoccupée. Elle est disponible à la vente. S’il fallait encore une preuve que l’activité commerciale est difficile en dehors de la zone AUCHAN.

LOUVPHOTO-6
N.B. Le château de style renaissance offre une perspective unique en son genre sur la D 602 (précédemment N2 PARIS-BRUXELLES). De nombreuses photos à travers l’histoire en témoignent.

LOUVPHOTO-7
Au cœur de la Ville, il est situé face au parc public qui lui-même ouvre sur la place Général de Gaulle et la médiathèque de LOUVROIL.

Quant au bâtiment, sa structure est saine et la toiture à moins de 20 ans (à l’époque et suite à un incendie, la charpente et la couverture ont été refaites comme à l’origine, en respectant volumes et matériaux).

Actuellement, il est occupé par plusieurs locataires.

LOUVPHOTO-8
Un appel à projets qui respectent le cadre de vie, l’architecture et le patrimoine tout en privilégiant des activités pérennes, parait une démarche plus censée.

N’oubliez pas de signer la pétition si ce n’est pas déjà fait ICI.


bandeaufinale5
vreresdon

mecenesb
Crédits photographiques : Pascal Louis

LAÀS : actes de vandalisme à l’église et au cimetière ? Non, projet municipal!

Bandeau6

bandeaufinale5

OU VOUS POUVEZ TÉLÉCHARGER NOTRE BULLETIN D'ADHÉSION ICI

upgo
Nous
savions que le patrimoine était exposé à tous les dangers pendant la période estivale, et nous en avons ici une preuve incontestable.

Plusieurs personnes nous ont identifiés sur les réseaux sociaux, afin d’attirer notre attention et nous les remercions. À Laàs dans le département des Pyrénées-Atlantiques, non seulement on touche le fond, mais M. le Maire continue de creuser.

Non content de lancer son projet de réhabilitation de l’église du XIIe siècle pour la transformer en cabaret burlesque (projet qui avait bien entendu attiré l’attention de tous les médias de France et de Navarre), de façon unilatérale, en accord avec lui-même, il vient d’orner l’édifice d’une jolie construction en parpaings, destinée à soulager les spectateurs du futur cabaret.

LAÀSPHOTO-1-
Si seulement les choses s’arrêtaient là, on aurait pu parler de la « simple » mutilation d’un joli témoin du patrimoine roman du Béarn, mais pour réaliser ces travaux, il a fallu éventrer le mur du cimetière, briser une croix et remuer la terre pour creuser une fosse. On peut aisément imaginer ce que l’on peut trouver sous terre quand on fait des travaux dans un cimetière. Qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas quelques os qui contrarieront les travaux.

LAÀSPHOTO-2
De nombreux habitants de la commune sont vent debout contre ce projet auquel ils étaient farouchement opposés, et ils essaient de tout tenter pour arrêter le massacre. Pour le moment, et sans succès. Ils ont essayé de bloquer le chantier un matin, mais les forces de l’ordre les ont gentiment délogés.

LAÀSPHOTO-3
Pour l’heure, nous n’avons pas tous les éléments pour être plus précis et pour agir concrètement, mais nous sommes d’ores et déjà au travail.

Nous partageons ici la publication de Marie-Luce Cazamayou, une enfant du village dont les ancêtres reposent dans le cimetière et qui est bien décidée à lutter contre ce que nous appellerons, purement et simplement, une profanation.


LAÀSPHOTO-4-
Ces murs ont été bâtis entre l’an 1100 et 1200, ce fut l’église du village qui a dominé et « protégé » le cimetière, dans laquelle les gens de notre village ont été baptisés, se sont mariés, ont confié leurs peurs, leurs secrets, leurs chagrins, et enfin où on a célébré leurs obsèques du XIIe au XIXe siècles. Elle avait été oubliée et nous étions reconnaissants à de jeunes élus de l’avoir sauvée des eaux en refaisant le toit. Mais le massacre de l’intérieur a commencé à ce moment-là : destruction du caveau de la famille propriétaire du château, destruction d’un petit hôtel de marbre blanc, et après 20 ans d’oubli, voici le saccage final ! Parpaings, trous sous les murs, projet insensé de cabaret burlesque, à l’heure où ferment les cabarets aux filles à seins nus à Paris …

Au premier plan, la tombe de ma famille, mes grands-parents, mon père et maman qui nous a quittés en décembre. Femme respectueuse du culte, qui nous a appris à nous souvenir d’où nous venions, et à respecter la foi de nos pères, comme la foi de tous ceux qui croient en autres religions … Voilà, les talibans ont détruit les grands Bouddhas d’Afganisthan au nom d’un islam radical et mortifère, ici on insulte notre petit patrimoine au nom d’une mode qui ne durera pas … Ainsi soit-il ? Croyez en notre peine.

LAASPHOTO-5
Les médias s’amusent : on fait le « buzz », « l’auto-proclamé prince » de notre petit village béarnais a décidé de transformer ce pauvre et émouvant reste de notre passé en cabaret ! Quelle idée formidable ! On accourt, on applaudit, on publie des pages entières sur ce miracle ! Quelle chance pour les villageois qui ont voté à 80% contre ce projet ! Enfin quelqu’un va faire leur bonheur malgré eux !

Quelle importance si, pour les latrines de ce lieu, il a fallu creuser la terre du cimetière, faire tomber une croix et la casser, détruire le muret et le portillon du cimetière, profaner la tombe d’un papa disparu trop vite ? Quelle importance si en remuant la terre on a saccagé de vieilles tombes ? Et qu’importe si ces latrines vont aller polluer le petit ruisseau qui file en dessous ?

LAASPHOTO-6
Quelle jolie photo fait ce tas de terre, sur lequel on distingue nettement des ossements humains ! Qui parle de patrimoine ? De cœur ? De respect des morts ? De respect de ce paysage avec sa vieille église, son presbytère, son cimetière ? Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne… que trouverons nous encore ?

Marie-Luce Cazamayou

Qu’ajouter d’autre ? Rien, si ce n’est que Monsieur le Maire doit souffrir d’amnésie, car au passage de l’an 2000 il était clair que ses intentions concernant son patrimoine était tout autre.

LAÀSPHOTO-7-

En ce qui nous concerne, nous sommes toujours soucieux de l’avenir des édifices, et en particulier des édifices religieux. Mais à Laàs, les lieux possibles pour l’implantation du cabaret sont nombreux. Alors faisons en sorte que ce petit édifice roman accueille concerts et expositions, comme c’est le cas depuis des années, et que les défunts qui reposent au cimetière ne voient pas leur repos à nouveau troublé, juste pour faire le « buzz ». Le respect du présent, passera toujours par celui du passé.

LAÀSPHOTO-8


bandeaufinale5
vreresdon

mecenesb
Crédits photographiques : photos 1-2-4-5 : Marie-Luce Cazamayou ; photo 3 : Louis Fabre

Le Blériot-Plage : requiem pour les chalets

upgoIl n’y a plus d’espoir pour les chalets du Blériot-Plage, le tribunal administratif de Lille vient de condamner une trentaine de « chaletistes » résistants au paiement d'une lourde amende et, comble de l'humiliation, les oblige à détruire leur chalet par leurs propres moyens.

FINCHALETSPHOTO-1
Pourtant, ces chalets ont sans conteste une réelle valeur patrimoniale, historique, touristique et, bien évidemment, sociale. Ces chalets de plage ont été édifiés juste après-guerre, en reconstruction des anciens, et représentent un élément identitaire fort du paysage littoral du Nord de la France.

Si certains se sont résignés, une trentaine de propriétaires luttent contre la décision prise par la préfecture du Pas-de-Calais qui vise la remise à l'état naturel de la plage de Blériot, autrement dit, la démolition pure et simple des chalets. Notre avocat, Maître Théodore Catry est l’avocat de cinq d’entre eux.
 
FINCHALETSPHOTO-2-
Juridiquement, il considère que le projet de démolition des chalets est en violation avec la Loi Littoral. La préfecture se base sur le décret-plage du 26 mai 2006 et sur le fait que ce texte n’autorise que l’occupation des plages par des installations démontables ou transportables, ce qui n'est pas le cas des chalets.

Le décret plage de 2006, qui renforce la Loi littoral de 1986, impose le remplacement de ces chalets, parfois devenus des résidences secondaires miniatures, par des cabines démontables, dont la présence ne pourra excéder six mois par an.

FINCHALETSPHOTO-3
Depuis fin 2019, la préfecture n'a plus renouvelé leur autorisation d'occupation du domaine public maritime. Le tribunal administratif « a considéré qu'ils ne remplissaient pas une fonction écologique de refuge et d'habitat pour les espèces animales, ni ne permettaient de lutter contre l'érosion dunaire et ne présentaient pas non plus une forte valeur patrimoniale et paysagère », peut-on lire dans un communiqué.


Cependant, la Loi Littoral, qui est hiérarchiquement supérieure au décret, pose un important principe qui veut que toutes les décisions qui concernent l’occupation ou l’utilisation du sol soient prises sans porter atteinte au patrimoine naturel et culturel du littoral. Indubitablement, le site de Blériot-Plage fait partie de ce patrimoine culturel. 

Si ce n'est pas le cas, alors l'État aurait toute latitude pour démolir n'importe quel blockhaus, bunker, phare, cabane ou tout autre élément de patrimoine, au simple motif qu'il ne serait pas démontable/transportable ...

La situation est désormais critique. En effet, malgré les contentieux en cours, la démolition des chalets devrait avoir lieu à partir d'octobre prochain. 

FINCHALETSPHOTO-4
Le pouvoir judiciaire ne peut donc pas offrir de rempart pour ce qui se prépare. Reste encore la volonté politique. Madame la Ministre de la Culture sera-t-elle sensible à ces marqueurs forts de l’identité du territoire, ou les laissera-t-elle détruire, au mépris de la loi qui pourtant devrait l’emporter sur un simple décret ?

Nous espérons de tout cœur que le bon sens l’emportera, et nous ferons tout ce qu’il est encore possible de faire pour que ces petits témoins de la mémoire collective, ne disparaissent pas.

Lire notre précédent article sur le même sujet ICI.


bandeaufinale5
vreresdon

mecenesb
Crédits photographiques : Reynald Goubelle