Non à la démolition de la chapelle Saint-Joseph : gémissons, mais agissons !

À l’annonce du verdict de notre audience en référé le 4 janvier, j’ai exprimé de façon la plus humaine possible ma déception en postant une vidéo. Aucune mise en scène, juste une grande tristesse que je voulais partager avec tous ceux qui avaient suivis et soutenus dans ce combat difficile.

Cependant, ne pas continuer le combat sur le plan juridique ne signifie en aucune façon cesser toute action. Cela signifierait capituler devant « l’ennemi » et cela n’est absolument pas dans l’ADN d’Urgences Patrimoine, pas plus que dans le mien d’ailleurs.

Tous ceux qui ont vu cette vidéo ou qui ont lu certains articles dans la presse ont peut-être retenu que je considérais ce combat comme celui de la solitude.

Certes nous avons eu le soutien de grands professionnels du patrimoine et de la culture, mais nous avons manqué cruellement de soutiens politiques, médiatiques et même du soutien pourtant très attendu de la communauté catholique qui s’est montrée extrêmement discrète.

Je ne parle même pas de l’absence totale de soutien des « grandes » associations de sauvegarde du patrimoine qui ont refusé d’associer leur nom à celui d’Urgences Patrimoine. Parce qu'il importe de toujours remettre le clocher au centre du village, nous reviendrons très prochainement sur ce sujet, et dans le détail.

Aujourd’hui, c’est à
vous tous citoyens, de vous manifester et de dire non, à titre individuel, à la démolition de la chapelle Saint-Joseph.

Dès demain matin, nous enverrons cette demande de grâce présidentielle au Président de la République. Puisque le Ministère de la Culture ne nous a pas entendu et que le premier courrier au Président est resté lettre morte, nous tentons ce courrier de la dernière chance.


Si nous sommes les seuls à faire ce genre de demande, il est certain qu’elle aura peu de chance d’aboutir, mais si vous êtes nombreux à faire de même, et ainsi montrer votre attachement au patrimoine en général et à la chapelle Saint-Joseph en particulier, alors il se passera peut-être quelque chose. Et s’il ne se passe rien, alors nous saurons avec certitude que « la voix du peuple » n’a aucune valeur.

Si vous êtes en panne d’inspiration, vous pouvez reprendre certains éléments de mon courrier et si vous êtes plus « clavier » que plume, il vous est possible d’écrire au Président directement via internet sur le site de l’Élysée :

https://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

N’hésitez pas à adresser également vos doléances au Ministère de la Culture :

Madame la Ministre de la culture
Roselyne Bachelot-Narquin 
Rue de Valois
75001 Paris.


Et si vous avez encore l’envie de manifester votre mécontentement, l’Université Catholique de Lille ne doit pas être oubliée :

Université Catholique de Lille
60 Boulevard Vauban
59800 Lille


Il est important que la mobilisation soit importante et plus que ça. Car les réseaux sociaux sont certes très utiles pour la diffusion des informations, mais il faut également agir autrement qu’à travers la virtualité.

N’oubliez pas qu’il est inutile de mettre un timbre sur votre courrier à destination de l’Élysée, c’est toujours ça de gagner.

Notre pétition s’est essoufflée, mais c’est peut-être le moment de la diffuser de façon massive. Pour signer ou partager, cliquez sur le lien 
ICI.

D’avance merci pour votre mobilisation. N’oublions pas que ce sera celle de la dernière chance,
car les vitraux sont déjà en cours de démontage.


Enfin, n’oubliez pas que pour tous les combats il faut que les « soldats » soient nombreux. Alors rejoignez Urgences Patrimoine afin de faire entendre la voix du patrimoine
ICI.

Crédits photographiques :
Photo 1 : Josette hemsen/Pierre Querleu/ Urgences Patrimoine
Photo 2 : Urgences Patrimoine
Photo 3 : Pierre Querleu / Urgences Patrimoine